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L’Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR) suspend sa participation aux activités du Chef de file de l’opposition politique

23 octobre 2016, 19:31, par NISSI

C’est vraiment du « Grand n’importe quoi ». Les responsables de cette fameuse Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR) sont vraiment des amateurs en politique. Ils se donnent une importance qu’ils ne valent pas. Quelques faits :

1) Pour la forme. La déclaration elle-même est confuse, mal rédigée. Le début du texte semble prendre l’opinion publique à témoin sur ce qui se passe au sein du CFOP. La fin ressemble plutôt à une lettre ouverte adressée au chef du CFOP. Si dans les têtes des responsables d’un parti on ne sait pas faire la différence entre une DECLARATION et une LETTRE OUVERTE, comment, peuvent-ils former leurs militants pour la REVOLUTION et la mise en place de l’« état révolutionnaire futur » (selon ce qui est écrit dans le texte).

2) Qu’est-ce qu’un parti qui se dit révolutionnaire est-il allé chercher dans ce fouillis, dans ce panier à crabes. C’est illusoire de penser que l’on pourra arriver à bâtir « un état révolutionnaire futur » en se basant sur le CFOP (pour les « révolutionnaires » restés au sein de l’ADR) ou le MPP et alliés (pour les « révolutionnaires » partis de l’ADR).

3) C’est faire preuve de naiveté que de penser jouer les premiers rôles dans un groupement de partis politiques tout simplement parce qu’on a participé à des marches-meetings dès les premières heures. Dans tout groupement d’organisations politiques la bataille se gagne par le poids de sa base, par le nombre de « bataillons » que chaque organisation est en mesure d’aligner derrière elle. Vous n’avez aucun député et vous voulez jouer les premiers rôles avec 15 conseillers municipaux seulement.

4) « Nous avions refusé les arguments de certains de nos camarades qui ont rejoint la majorité à propos du premier responsable du CFOP mais aujourd’hui il nous semble qu’ils avaient compris très vite des choses inavouables. »

Donc une première partie des « révolutionnaires » de l’ADR a déjà rejoint la majorité présidentielle. La seconde partie qui est restée et qui a rejoint le CFOP, suspend sa participation au CFOP et pense que la première partie avait raison. Question : Que reste-t-il à faire pour cette seconde partie ? Réponse : Rejoindre la première partie des « révolutionnaires » au sein de la majorité. C’est peut-être un peu tard, non ?

Continuez la réflexion, ce n’est pas encore arrivé. Il y a encore du chemin à faire.