« C’est faire insulte à la population burkinabè que de dire que nous ne sommes pas à mesure d’y faire face », Colonel-major Oumarou Sawadogo sur les attaques terroristes

quoi qu’on dise, la collaboration de la population est plus que nécessaire dans cette guerre. C’est elle qui peut connaître qui est suspect, qui fait quoi, qui vient d’où, qui est étranger. Quand on regarde l’étendue des deux frontières (Mali et Niger), il n’est pas facile de déployer l’armée tout le long d’elles. En outre, pour que la population communique, il faut des réseaux téléphoniques performants et stables partout. Dans une localité du sud-ouest de notre pays, frontalière avec le Ghana, des braqueurs avaient opéré en pleine journée et traversé la frontière à plus de 10 km sans qu’on ne puisse appeler la police située à 7km par faute de réseaux téléphoniques. Donc il est important, dans cette lutte, que tout le territoire soit couvert par ces réseaux. Si non on peut avoir des informations sans pouvoir les communiquer.