Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Situation nationale : Il y a vraiment de quoi s’inquiéter
17 octobre 2016, 14:18, par
Me Jacques
Je ne me reconnais pas dans ce que Gangobloh a écrit, et, je sais que plusieurs milliers de Burkinabè aussi. Ces même agents qui surfacturent ou font chanter, bénéficient du silence complice (voire de la complicité active car les gains sont repartis entre eux) de leurs supérieurs hiérarchiques nommés en Conseil des Ministres et issus des rangs du MPP.
Si l’Etat a démissionné depuis lors face à l’insécurité, il va de soit que la sécurité des citoyens soit privatisée par les groupes d’autodéfense qui prolifèrent d’ailleurs au regard de cette incapacité avérée de l’Etat.
L’incivisme est toujours de mise car l’Etat ne prend pas des mesures fortes et courageuses pour y faire face.
Qu’est-ce le citoyen lambda peut bien y faire ? Est-ce sa faute ? En quoi il est responsable ?
Ma conviction est que si le régime avait changé, le citoyen changerait aussi : c’est la continuité dans le changement. Les mêmes cadres qui ont dîné à la table du "Diable" pendant tant et tant d’années, soupent aujourd’hui à la table du "Saint".
Les braves Burkinabè ont assez souffert et souffrent toujours, tandis que quelques poignées vivent dans la bombance et ce, depuis des années COMPAORE, sans même connaitre le prix du pain à la boulangerie, ni du m3 d’eau servi par l’ONEA, ni du Kwh de courant fournit par la SONABEL, ni du prix du litre d’essence servi à la pompe et approvisionné par la SONABHY, ni des prestations de la CNSS et de la CARFO, ni du tarif l’internet au Burkina (3G, 3G+, ADSL...), ni de la taxe au péage, ni de ..., ni de ... Que sais-je encore !!!
Que le pouvoir actuel mette en oeuvre une politique de développement réaliste et honnête, mette l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, réconcilie les Burkinabè entre eux, change de vision en rompant avec les habitudes et réflexes du régime déchu, bref que le pouvoir actuel se mette vraiment au travail avec tout le sérieux qui sied.
Je ne me reconnais pas dans ce que Gangobloh a écrit, et, je sais que plusieurs milliers de Burkinabè aussi. Ces même agents qui surfacturent ou font chanter, bénéficient du silence complice (voire de la complicité active car les gains sont repartis entre eux) de leurs supérieurs hiérarchiques nommés en Conseil des Ministres et issus des rangs du MPP.
Si l’Etat a démissionné depuis lors face à l’insécurité, il va de soit que la sécurité des citoyens soit privatisée par les groupes d’autodéfense qui prolifèrent d’ailleurs au regard de cette incapacité avérée de l’Etat.
L’incivisme est toujours de mise car l’Etat ne prend pas des mesures fortes et courageuses pour y faire face.
Qu’est-ce le citoyen lambda peut bien y faire ? Est-ce sa faute ? En quoi il est responsable ?
Ma conviction est que si le régime avait changé, le citoyen changerait aussi : c’est la continuité dans le changement. Les mêmes cadres qui ont dîné à la table du "Diable" pendant tant et tant d’années, soupent aujourd’hui à la table du "Saint".
Les braves Burkinabè ont assez souffert et souffrent toujours, tandis que quelques poignées vivent dans la bombance et ce, depuis des années COMPAORE, sans même connaitre le prix du pain à la boulangerie, ni du m3 d’eau servi par l’ONEA, ni du Kwh de courant fournit par la SONABEL, ni du prix du litre d’essence servi à la pompe et approvisionné par la SONABHY, ni des prestations de la CNSS et de la CARFO, ni du tarif l’internet au Burkina (3G, 3G+, ADSL...), ni de la taxe au péage, ni de ..., ni de ... Que sais-je encore !!!
Que le pouvoir actuel mette en oeuvre une politique de développement réaliste et honnête, mette l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, réconcilie les Burkinabè entre eux, change de vision en rompant avec les habitudes et réflexes du régime déchu, bref que le pouvoir actuel se mette vraiment au travail avec tout le sérieux qui sied.