Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
« Bientôt on saura ce qui s’est passé le 15 octobre 87 », Colonel Abdoul Salam Kaboré, ancien ministre de Thomas Sankara (1/2)
16 octobre 2016, 18:04, par
Moi aussi
Grand-frère Kaboré, il y a de belles histoires de l’époque à raconter et merci pour ton témoignage.
Te souviens-tu de celle-ci ?
Invité à faire la commande de motos pour équiper les postes de santé, en ta qualité de Ministre de la Santé, la grosse société dont je tairai le nom t’a proposé une commission, vu que la commande était conséquente.
Tu as alors appelé Thomas et quand tu lui as fait le compte-rendu, cela vous a amusés et pour finir, Sankara t’a dit de repartir les voir et demander la conversion de cette commission en d’autres motos.
C’était ça la gouvernance Sankara. Si les cafards nous avaient laissés quelques années de plus, nous aurions créé un miracle sur le continent.
Malheureusement, comme tu l’as si bien souligné, ‘‘Il y a d’autres qui disaient que les gens du groupe ont assez payé et méritaient maintenant le bonheur et les récompenses.’’
Que Dieu te bénisse toi et tous ceux qui sont restés fidèles aux idéaux de la révolution et à son leader. Je n’en dirai pas plus.
Merci encore.
Grand-frère Kaboré, il y a de belles histoires de l’époque à raconter et merci pour ton témoignage.
Te souviens-tu de celle-ci ?
Invité à faire la commande de motos pour équiper les postes de santé, en ta qualité de Ministre de la Santé, la grosse société dont je tairai le nom t’a proposé une commission, vu que la commande était conséquente.
Tu as alors appelé Thomas et quand tu lui as fait le compte-rendu, cela vous a amusés et pour finir, Sankara t’a dit de repartir les voir et demander la conversion de cette commission en d’autres motos.
C’était ça la gouvernance Sankara. Si les cafards nous avaient laissés quelques années de plus, nous aurions créé un miracle sur le continent.
Malheureusement, comme tu l’as si bien souligné, ‘‘Il y a d’autres qui disaient que les gens du groupe ont assez payé et méritaient maintenant le bonheur et les récompenses.’’
Que Dieu te bénisse toi et tous ceux qui sont restés fidèles aux idéaux de la révolution et à son leader. Je n’en dirai pas plus.
Merci encore.