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Pr Robert Soudré, président de la Société Burkinabè de Pathologie : « Vaut mieux prévenir que guérir le cancer »

8 octobre 2016, 16:32, par Pr Jacques Leibowitch

À compter de 2003 le Pr Jacques Leibowitch (Raymond-Poincare hôpital universitaire de Garches, France) a mis en œuvre un programme de traitement hebdomadaire discontinu en cycles courts chez les patients traités efficacement pour leur condition HIV depuis plus d’un semestre … histoire de se conformer si possible aux commandement universel du “primum non nocere” , au risque de battre en brèche le préjugé convenu par l’ordre établi en faveur des traitements continus sans interruption sept jours par semaine « à vie »…

Deux premières études pilotes sur 48 et 94 patients en phase chronique de leur traitement, 4 jours contigus de maintenance antivirale par semaine sous trithérapies standards se sont montrés 100 % efficace sur leur HIV–cf The FaSEB Journal january 2010, and june 2015

À partir de ses résultats incitatifs, l’ANRS (agence nationale de recherche sur le sida en France) a en 2014 initié son propre essai clinique en ouvert non randomisé prospectif (ANRS 4 D 162) qui recruta en quelques trois mois à partir de 17 départements de maladies infectieux indépendants associés aux centres hospitaliers universitaires correspondant au travers du pays 100 patients volontaires en phase stable de leur traitement d’entretien - HIV indétectable dans le plasma depuis au moins 12 mois.

Résultats ANRS présentés par le docteur Pierre de Truchis en juillet 2016 à la 21e conférence internationale sur le sida à Durban en Afrique du Sud ; à la 52e semaine de traitement discontinus 100 % des patients qui avaient adhéré au protocole des intermittences quatre jours par semaine avaient maintenu sans remittence aucune le contrôle - virus en dessous des seuil de détection ET de transmission .
Les études pilotes ICCARRE[1] combinées totalisent plus de 350 années–traitement intzemittent quatre jours par semaine sans echec, un temps pendant lequel ont été omis en toute sécurité 156 jours de médication non nécessaires par an et par personne. La sur médication on le sait interfère avec la qualité de vie physiologique et psychologique des patients au point de dissuader les preneurs de pilules antivirales d’adhérer à leur traitement à long terme.

[1] Intermittent, in Carefully shortened Cycles, Anti Retrovirals may Retain Efficacy),

Acteurs du Bien Commun engages publiquement dans la bataille contre le sida HIV , prenez de ces faits s il vous plait acte ; faites pression sur les responsables sanitaires en charge du VIH sida en France, Europe Ameriques Afrique,, pour qu’ils conduisent incessamment sous votre instance les essais cliniques propres à valider dans leurs pays les traitements d’entretien intermittents quatre jours par semaine…

Il es temps de rejeter les 156 jours de sur-médication actuelle, conforméméent au bon sens commun : six moins de médicaments c’est bien, alors c’est mieux … comme à l’éthique et déontologie médicales qui commandent d’ajuster les posologies hebdomadaires de leurs traitementd à ce qui est nécessaire et suffisant pour l’objectif désigné : HIV infra detectable dans le plasma des patients, garant de la non transmission du virus aux partenaires intimes…

Richard Cross (President)
Dr Jacques Leibowitch (Honorary President)
Les Amis d’ ICCARRE
20 rue du Terrage Paris 75010 +33 655 76 74
Hopital Raymond Poincaré 92 380 Garches France, +33 618 94 26 26


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