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Un mort et un blessé après des tirs à bout portant des Koglwéogo sur 2 motocyclistes à Yondé/Koulpelogo

24 août 2016, 05:48, par YABSORE

Dans un point de vue en janvier 2014 portant sur la mise en place du sénat et le recours du referendum pour l’article 37, il a tété attiré l’attention qu’une telle entreprise risquait d’installer « une crise de confiance entre l’état et les nouveaux acteurs de médiation de crises telles les autorités traditionnelles, les communautés religieuses et les chasseurs traditionnels, la confédération de la société civile, le collège de Sages, de femmes, de jeunes, les corps constitués. Tous ces nouveaux acteurs qui n’entendent plus émettre des avis pour rien sont de la recommandation des instruments de la communauté internationale ». les kolgwéogos , qui relèveraient du groupe des chasseurs traditionnels, n’étaient pas encore connu du public burkinabè connu mais existaient plus d’un quart de siècle dans le nord du Faso. Ils viennent en réponse à des pratiques de razzias coutumièrement reconnues à une certaine catégorie sociale. En effet, Vincent SEDEGO nous enseigne dans l’histoire des activités sociales, économiques et culturelles du Moogo précoloniale, que cette catégorie sociale avait pour principale activité la guerre et elle ne travaillait pas la terre car travailler la terre c’est déroger à la loi. En période de paix, elle menait des razzias car tirant l’essentiel de ses revenus de ces opérations. Dans d’autres nationalités du Faso, les produits des razzias sont obligatoires pour l’accomplissement de certains rites. Sauve garde des traditions pour sauve des traditions, des reliques sont encore observées par ci-par là. Il a été rapport qu’un cadre supérieur d’une certaine administration aimait piller lors des cocktails par habitudes et trouvait son délice dans la rétribution. Mais il y a Plus grave encore avec l’extension de cette pratique à d’autres groupes sociaux historiquement exclus.
Certes que pour la sécurisation des personnes et des biens, l’Etat (précolonial, colonial, néocolonial), a à jouer le 1er rôle, notamment par la définition des normes, mais la gestion est une autre chose, si bien qu’en comparant la situation sécuritaire du moogo précolonial à celle d’aujourd’hui, on tombe des nues. La perte des valeurs plusieurs fois dénoncée serait l’une des causes.
Aussi, tout en assurance il y a assurance complémentaire, la communauté internationale a reconnu à la société en général et à des particuliers la possibilité de mesures complémentaires en sécurité. Ce droit internationalement reconnu ne peut être retiré que pour non respect des normes. Lors des évènements de SEPEMBRE 2016, le Président du Niger a affirmé haut et fort qu’il appartenait au peuple burkinabè toute initiative pour se sécuriser.
Ici au Faso, on observe des sociétés privées de sécurités côtoyer les FDS et on ne dit rien. Pourquoi alors s’offusquer quand le peuple s’auto défend. On doit déplorer que les dérives qui ont fait perdre leur emploi à certains agents des FDS.
Pour nous autres donc, l’existence des kolgwéogo est réglée par la loi portant répartition des compétences entre l’Etat et les autres acteurs du développement conformément à volonté internationale ci-dessus référencée qui fait de nous tous des maitres d’œuvre et non des maitres de conception. Que dans cette mise en œuvre , tout débat contradictoire se porte pour le renforcement des capacités-


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