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Trafic de Tabac dans la bande sahélo-saharienne : L’autre source de financement du terrorisme

20 juillet 2016, 09:55, par Jacques Zanga Dubus

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"La lutte de l’idéologie islamiste et le développement des zones défavorisées, complèteront les solutions"

1. On peut prendre la mesure de la lutte "effective"contre l’idéologie islamique au Burkina Faso en considérant la "tiédeur", pour ne pas dire l’effacement de l’État quand un problème considéré comme "sensible", car lie à l’idéologie islamique, survient. Comme, par exemple, le conflit de Orodara entre les Sunnites et la communauté sèmè, où les autorités administratives n’ont pas eu le courage, ou les couilles, d’empêcher, d’interdire l’exploitation du site dès lors que l’"affaire" s’est retrouvée en justice. Si elles avaient fait appliquer la loi, la mosquée n’aurait pas été saccagée.

2. "le développement des zones défavorisées". Dans un article intitulé "Ne tirez pas, on ne tue pas des idées", que le Faso.net n’avait pas publié, pour quelle raison, allez savoir, sinon à se demander ce que la liberté d’expression veut dire, on peut lire cet article sur le site Bayiri.com, et y trouver cette réflexion sur le développement :
"La deuxième institution, pour servir la première [l’institution de la pauvreté], est le sous-développement. Beaucoup d’efforts sont déployés pour garantir sa pérennité, derrière les efforts apparents pour le vaincre.
La problématique de ce constat affligeant est simple, et trouve sa résolution dans une loi universelle dite “d’équilibre” : les pays riches prétendent venir en aide aux pays pauvres, mais cela ne pourrait se faire qu’à la condition qu’ils acceptent de s’appauvrir. Or, ils font tout pour s’enrichir, ce qui ne peut se faire qu’à la condition que les pays pauvres s’appauvrissent, et c’est ce qui se passe".
Dans ces conditions, pour développer les zones défavorisées, comme le disait Sankara, on ne peut compter que sur nous-mêmes. Mais nous-mêmes, ce ne sont pas nos gouvernants, banquiers inféodés au FMI, à la Banque mondiale, et à un "système" néocolonial dont le cordon ombilical ne parvient pas à être définitivement tranché.

Dans ces conditions, si "nous-mêmes" ne prenons pas en main la lutte contre l’idéologie islamique à chaque occasion qui se présente, cette idéologie totalitaire, et le terrorisme, n’ont pas grand-chose à craindre, et ne sont pas prêts de disparaître. Mais, arrêter de fumer en Afrique pourrait "aussi" assécher cette source de financement-là.


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