Gérer l’après Compaoré : Réflexion sur la « politique ivoirienne » du nouveau pouvoir burkinabè

Je crois que c’est trop tôt pour comparer les 2 politiques.
 D’abord du fait de l’ancienneté des 2 régimes (Compaoré et RMCK) et même celui de ADO et RMCK, et aussi
 Du fait des contextes socio-politiques de la Côte d’ivoire , du Burkina et de la sous région en général. (à l’époque les gens se cherchaient un peu partout dans la sous région sauf au burkina et au ghana ce qui a conféré au Burkina l’opportunité de jouer les premiers rôles)

Par ailleurs, sous le régime Compaoré, la politique ivoirienne a été fortement influencée par le fait que le régime Gbagbo était une menace sérieuse à la stabilité politique et économique du Burkina. et pour sa propre survie, le régime Compaoré n’avait pas d’autres choix que d’influencer en sa faveur, la politique intérieur de la Côte d’ivoire, influence rendue possible entre autre parce que la Côte d’ivoire était affaiblie par les conflits internes.

Actuellement les données ont complètement changé, voir même renversées.
C’est le Burkina qui menace la stabilité du régime FORT d’ADO, avec l’affaire du mandat d’arrêt alors que ce même Burkina est affaibli (en début de sortie de crise avec un régime qui fraie son chemin)

La situation pourrait s’équilibrer, voir se renverser avec une meilleure stabilité socio-économique du Burkina. Mais pour l’instant je pense que nous n’avons pas vraiment d’autres options salutaires de politique Ivoirienne.