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Préavis de grève d’enseignants du supérieur : Le Gouvernement appelle à la tenue effective du baccalauréat

13 juin 2016, 12:44, par N’dissilayé

Le malaise dans l’enseignement est profond, et il faut du courage pour le résoudre. Toute cette situation est liée au fait que le pays n’a pas et ne veut pas mettre en place une politique éducative réelle et hardie digne de ce nom avec des objectifs à cours, moyen et long terme. Tout le temps on parle des pays ASIATIQUE, mais comment ils sont arrivés là ou ils sont, personne ne veux en parler. Eliminer les écoles sous paillotte est une excellente chose , mais enseigner ce qui permettra aux enfants d’être l’artisan de leur avenir est une autre chose. Le chômage des jeunes est tel que on ’’ prend tout ce qu’on trouve’’ et dans l’enseignement c’ est la catastrophe. Si les parents s’impliquaient un tant soit peu dans le fonctionnement des écoles (du recrutement à la formation et à l’emploi), je suis persuader qu’ils comprendront que l’enseignement dispensé, c’est débrouillé arrivé. Demandons nous pourquoi le PMK a fait 100% au BEPC ? Un internat, des effectifs réduits un climat de travail propice pour l’élève et l’enseignant. Les derniers développements du BEPC montrent clairement que dans le secteur, il y a un malaise. Voilà un secteur ou quand on nomme un directeur, il s’en presse de décliner l’offre. Avec tous mes parents mossi qui aiment la chefferie et on ne trouve pas qui veut être chef, il y a problème. Jamais dans notre administration on a vu nommer un stagiaire responsable (de Maurice à Blaise), à croire que nous rentrons dans une autre aire, l’aire ou le système éducatif est tel que personne ne veut gérer nos établissements ’souvent ceux qui s’empressent on en tète la ’’caisse noire’’ des établissements, la caisse des APE. Quelle déchéance ? Avec plus de 300 demandent des proviseurs et directeurs de CEG qui veulent être relever de leur fonction, le gouvernement veut amener les enseignants à prendre la fonction de chef d’établissement comme une activité ou on pourra y envoyer qui on veut pour ’’nécessité de service’’ . C’est cette situation qui envenime aujourd’hui l’organisation du BEPC. Le cas des enseignants dont il est question, sont des stagiaires qui ne peuvent avoir de responsabilité pour diriger un service. Or ils ont été affecter et nommer comme directeur. Comment le stagiaire, n’ayant pas droit de participer à un concours avant au moins 3 ans, pas droit à ceci ou cela, doit il accepter cette situation administrative incongrue parce que il n y a pas de directeur ? Le méprit des dirigeants de la fonction enseignante ( LUC TIAO, même les enseignants veulent un statut particulier) est tel qu’aujourd’hui il y a problème pour trouver des enseignants dans la direction des établissements ? Attention les enseignants ! Quand ça va, tout le monde vous oublie, et quand vos conditions exécrables avec en prime le mépris caractérisant votre métier vous poussent à vous battre, en cœur on dit ’’il veulent prendre en otage l’avenir des enfants’’ comme si l’enseignant n’est pas l’enfant de quelqu’un. Courage aux enseignants de tous ordres. Votre combat honore votre fonction.


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