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Koglweogo : fini les amendes, la torture et les prisons privées, assure Simon Compaoré

11 juin 2016, 23:31, par Dibi

Non et encore non !
Simon Compaoré pose mal le problème des koglwéogo qui ne sont pas une association culturelle ou d’éducation populaire. Ils le sont peut-être sur le plateau mossi mais pas partout ailleurs dans le pays.
Ce sont des milices au service de qui ? On ne nous le dit pas. Ce sont des milices privées que seul un Etat de non-droit et de police peut tolérer en son sein. Et on en vient à se poser la question, s’il existe un seul diplômé de premier cycle en droit dans ce régime de Roch C Kaboré ? A moins que ce ne soient que leurs affaires privées qui les intéressent ; d’où cette indifférence des pontes de ce régime face aux questions sécuritaires en ville comme dans nos campagnes.
Et il faut choisir : jouer son rôle et sa mission de gouvernement au bénéfice de nos populations et non de gouvernance au bénéfice des milieux d’affaires et de la bancocratie ?
La sécurité, comme la défense, la justice comme la diplomatie ou la monnaie relèvent du domaine régalien de l’Etat. Et c’est seulement sur la base de ce principe que l’Etat doit exiger et dire avec force et netteté :
- Fini les koglwéogo ! Fini les koglwéogo et non ce catalogue de baratins que sont les amendes, la torture et les prisons privées. Il faut arrêter de payer le peuple burkinabè par des mots. Celui-ci veut des actes !
- Seul l’Etat à le monopole de la violence légitime.
Faute de quoi, le régime MPP s’il se révèle inapte à assurer aux populations la sécurité et la paix intérieure au moyen des forces de l’ordre de la république, comme il donne à voir par l’incompétence et l’irresponsabilité, le régime MPP dis-je, devrait quitter le pouvoir, afin de ne pas exposer notre peuple à des lendemains dramatiques de déchirements.


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