Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Ministère de la Fonction publique : Clément P. Sawadogo veut lutter contre les agents indélicats
29 janvier 2016, 08:04, par
Père Fouettard
Toujours le fouet et encore le fouet !
Il faudrait commencer plutôt par l’autre bout, c-à-d placer à la tête des structures de l’Administration Publique des responsables capables d’animer les services et donner de la matière à travailler à ses collaborateurs : élaboration de programmes cohérents, instauration d’un climat incitatif de travail et de collaboration saine, recherche collective de résultats optimaux, justice dans la gestion des ressources humaines et justices dans les récompenses (promotions professionnelles, distinctions honorifiques, etc.), justice dans les sanctions, etc.
La grande majorité des agents publics burkinabé aimeraient pouvoir travailler correctement pour développer leur pays et s’épanouir personnellement. Si les conditions sont réunies, on pourra alors mieux isoler les agents paresseux et indélicats pour les sanctionner.
Partir sur l’idée que "les gens ne veulent pas travailler" et qu’il faut les menacer pour qu’ils viennent à l’heure et pour qu’ils travaillent ne garantira aucune efficience, surtout pour les cadres de conception dont le boulot est de réfléchir pour inventer des solutions aux problèmes qui se posent à nous. Le bâton n’a jamais amélioré l’intelligence, alors que c’est de l’intelligence (engagée) des cadres dont on a le plus besoin. Sinon on peut avoir des agents qui sont là avant l’heure, qui repartent après l’heure et qui dans l’intervalle ne foutent rien pour trouver des solutions efficaces aux problèmes de développement qui leur sont posés.
Donc, faisons d’abord appel à l’intelligence et à l’engagement des Burkinabé, le bâton viendra ensuite pour les récalcitrants et les ânes.
Toujours le fouet et encore le fouet !
Il faudrait commencer plutôt par l’autre bout, c-à-d placer à la tête des structures de l’Administration Publique des responsables capables d’animer les services et donner de la matière à travailler à ses collaborateurs : élaboration de programmes cohérents, instauration d’un climat incitatif de travail et de collaboration saine, recherche collective de résultats optimaux, justice dans la gestion des ressources humaines et justices dans les récompenses (promotions professionnelles, distinctions honorifiques, etc.), justice dans les sanctions, etc.
La grande majorité des agents publics burkinabé aimeraient pouvoir travailler correctement pour développer leur pays et s’épanouir personnellement. Si les conditions sont réunies, on pourra alors mieux isoler les agents paresseux et indélicats pour les sanctionner.
Partir sur l’idée que "les gens ne veulent pas travailler" et qu’il faut les menacer pour qu’ils viennent à l’heure et pour qu’ils travaillent ne garantira aucune efficience, surtout pour les cadres de conception dont le boulot est de réfléchir pour inventer des solutions aux problèmes qui se posent à nous. Le bâton n’a jamais amélioré l’intelligence, alors que c’est de l’intelligence (engagée) des cadres dont on a le plus besoin. Sinon on peut avoir des agents qui sont là avant l’heure, qui repartent après l’heure et qui dans l’intervalle ne foutent rien pour trouver des solutions efficaces aux problèmes de développement qui leur sont posés.
Donc, faisons d’abord appel à l’intelligence et à l’engagement des Burkinabé, le bâton viendra ensuite pour les récalcitrants et les ânes.