Justice : Le Général Gilbert Diendéré inculpé pour complicité dans l’assassinat de Thomas Sankara

Que puisse-je de plus : Tout se paie ici bas. Dieu le miséricorde vit pleinement avec nous tous les jours ; il nous regard. Rien que regarder comment Gilbert s’est livré à nous à travers son coup de force et vous comprendrez bien. Il y a des instances dans le livre saint qui nous parlent de l’endurcissment des coeurs afin que soit fait la volonté de Dieu. N’est-ce pas le bon Dieu qui a endurci le coeur de Gilbert ? Sinon, que voulait-il de plus. L’argent, il en eu en masse. Le pouvoir, il a en eu car il a gouverné le Burkina pendant 27 ans et plus même avec Blaise. Non, puisque tout se paie ici bas, Dieu a endurci son coeur pour qu’il reste au pays au lieu de quitter pour aller se joindre à Blaise en exil.

Dieu a préparé le chemin on mettant Gilbert dans le feu de l’action après la fuite de Blaise en lui privant le goût de fuir à son tour. La force divine a choisi Zida par la main de Gilbert afin que le premier fasse sa besogne en tenant la fortresse pendant l’absence du maître. Ça n’a pas duré au delà de deux semaines et la volonté de Dieu a commencé a crystalisé. Premier acte : Zida refuse la mission que Gilbert lui a confié : La mission ? Être la marionnette, les yeux et les oreilles de Blaise, de faire en sorte que le pouvoir de Blaise continue sans Blaise alors que lui Gilbert, serait l’homme de liaison entre Zida et Blaise.

Le refus de Zida n’était pas de sa propre volonté mais plutôt une force divine. Sinon, comment comprendre que Zida a accepté de jouer ce jeu et s’est ravisé si rapidement et pourtant, il aurait pu le faire sans se soucier de rien et aurait gouverné en paix aussi. On y voit la main de Dieu. Zida a été guidé ailleurs afin de permettre la réalisation du projet suprême de Dieu.

Deuxième acte : Il faut ôter Zida et vite. On a assisté à tous les humeurs au Burkina. Toute excuse était bonne pour que soit ôté Zida du perchoir du pouvoir. Rien n’y possible. Plusieurs tentatives ont essuyé des échecs cuissants. Zida ne bouge pas car émissaire de Dieu.

Troisième acte : Coup de force préparé minutieusement par Gilbert afin d’éliminer Zida ou à la rigueur, le mettre aux arrêts, prendre le pouvoir et faire entrer Blaise. Mais cet acte n’était pas de la propre volonté de Gilbert mais encore celle de Dieu afin que tout se paie ici bas. Sinon comment comprendre que Gilbert, lui surtout, expert des coups de force n’a pas préalablement cherché à s’entendre avec le reste de l’armée avant de passer à l’action. Gilbert est un stratège militaire par excellence, il savait pertinemment ce qu’il fallait faire pour que ce coup de force réussisse mais aveuglé par la force divine, il a agi comme un simple soldat dont la connaissance de la chose militaire est rudimentaire.Ne soyez pas étonné que tout le monde, y compris Gilbert lui-même qualifie ce coup de force comme le coup d’État le plus bête au monde.

L’événement auquel nous assistons, qui l’aurait cru ? Général Gilbert Diendéré derrière des barreaux en train de se chercher ? Impossible !!! Gilbert fut l’homme le plus craint au Burkina, la force derrière la force, l’homme de toutes les situations. Même Blaise avait peur de lui car si Gilbert voulait le pouvoir, il aurait pu, à tout moment, débarquer Blaise de son perchoir. Puisque c’était lui le faiseur de roi, Blaise a tout simplement accepté de gouverner avec lui mais qu’il soit en arrière et en contrepartie, il a tout mis à sa disposition sauf le pouvoir. Qui refuserai ? Le naam, c’était Gilbert de toutes les façons car Blaise faisait ce que Gilbert proposait. À vrai dire, Blaise était la marionnette de Gilbert.

Tout se paie ici bas. Ayant assassiné Sankara et les autres qui se sont suivis, il se croyait intouchable, irréprochable car la justice il la tenait en main, enfin bref, le Burkina c’était Diendéré avant d’être Blaise. Il se croyait en terre conquise mais il croyait ainsi sans compter le pouvoir divine. Finalement, regardons comment il s’est lui-même à nous. Qui, qui aurait cru que Gilbert Diendéré serait derrière des barriers dans ce même Burkina qu’il a gouverné avec cette fermeté, méchanceté et dans lequel il a fait coulé autant de sang
Tout se paie vraiment ici bas. À nous autres d’apprendre ! Tout se paie ici bas.