Bobo-Dioulasso : Le MPP en guerre contre l’incivisme

Juste apporter ma modeste contribution au sujet de l’incisvisme au Faso.

A l’instar de l’esclavage et de la colonisation considérés comme les maitres maux du sous-développement des pays du Tiers-Monde en général et au burkina Faso en particulier, l’incivisme se définissant comme un manque de civisme (vertu, sentiment du bon citoyen) tient aussi une place de choix dans l’explication de cette pauvreté qui nous gangrène. Ainsi l’incivisme allant de l’indiscipline aux crimes les plus sordides peut néanmoins trouver des solutions à ses conséquences dont il est cause.
Comme vous l’aviez su bien dire que les causes de cet incivisme sont de plusieurs ordres, dont la mal gouvernance. Avec la montée du chômage, l’avenir est incertain chez les jeunes. Aussi, le manque d’éducation familiale, la perte des valeurs morales d’antan, la mauvaise influence des médias et réseaux sociaux, et surtout l’ignorance ne sont pas pour résoudre le problème. Il en découle quatre conséquences au plan social : l’insécurité et la justice privée avec les règlements de compte, une politique qui ne prend pas en compte les besoins de la population, la croissance de la pauvreté.
Je me permet de poser cette question : l’élite politique actuelle a le mérite de gouverner le Burkina après " la révolution des masses populaires"(ouvriers, chomeurs, élèves, étudiants, commerçants, artisans, paysans....sans oublier les braves officiers, sous-officiers, hommes de rang de l’armée républicaine) ? Ma reponse est non. ; car ce sont les dérivés de l’ancien système. Ils n’ont pas de crédit aux yeux de l’opinon nationale dans sa majorité. Ne regardez les résultats des élections écoulées(présidentielles couplées législatives en passant par les municipales).
Le trio RSS ont tous des dossiers qui sont cachés dans les placards. D’où vient leurs richesses estismées à des milliards ?
Un exemple : Savez-vous qu’il existe des milices armées dans certaines localités ? qui détruisent les biens, brulant un marché entier(boutiques, hangars) tirent à balles réelles sur des personnes qui refusent de penser comme eux, exproprient des champs des pauvres paysans voulant incriminer la justice dans le domaine foncier.(le cas de Yargatenga dans le Koupelgo dans la région du Centre-Est).
Les solutions :
La solution préconisée contre ce fléau qu’est l’incivisme :
 C’est l’éducation : Former un burkinabè de type nouveau ancré dans nos valeurs cardinales telles que la vertu, le courage, le respect, la solidarité, la tolérance entre autres
 Revaloriser l’instruction civique dans les écoles burkinabès afin que l’on puisse avoir de citoyens modèles sur lesquels nous pourrions compter pour construire notre nation.
 Ainsi en dehors de l’école, l’Etat doit mettre sur pied une campagne permanente d’éducation de sensibilisation à la citoyenneté par des affiches à travers les mass média (radio et télé).
 En outre l’Etat doit mettre l’accent sur l’amélioration du quotidien du burkina afin que le parent burkinabè démissionnaire puisse de nouveau s’occuper de sa progéniture.
 L’Etat doit réussir le pari de « l’éducation pour tous »car bon nombre d’actes d’incivisme découle de l’analphabétisme.

 Les autorités étatiques doivent œuvrer par une application sans état d’âme de la tolérance zéro pour instaurer l’ordre dans le milieu urbain et de surcroit extirper de la circulation les nombreux « chauffards »qui roulent sans permis de conduire, ce qui passe sans doute par un renforcement des effectifs de la police.
 Enfin l’homme étant un produit de la société ne doit rien faire qui nuirait à son prochain pour cela il doit faire preuve de discernement, de maturité de maitrise de soi et d’intelligence au moment de s’appliquer dans n’importe quel acte ; car rien ne nous différencie de l’animal si ce n’est la raison, l’esprit autrement dit l’intelligence
. Conclusion :
L’incivisme constitue un frein au développement plus grave même que la traite négrière et la colonisation. Donc lutter à l’éradication de ce phénomène est gage de sécurité d’émergence et de développement de tous les pays du Tiers-Monde tel que le nôtre.
Mais y arriver, il faut une élite politique soucieuse de son peuple.
J’ai foi que naitra une autre révolution.
Je sais que vous n’ètes pas des jeunes, militants convaincus mais militants de profit.