Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Programme de Formation de 10 000 jeunes aux Métiers : Grogne dans les Hauts Bassins
8 novembre 2015, 01:01, par
Kanzim
Ce n’est pas normal sinon que c’est amoral, que d’appauvrir les maître-artisans et les artisans, juste parce que les officiels veulent présenter des chiffres pour démontrer leur efficacité managériale et défendre leurs postes : les ministres concernés et leurs DR s’en tirent en dividendes politiques tandis que les DAF et leurs affidés en tirent des dividendes sonnantes et trébuchantes. Comment peut-on « mentir » à un artisan qu’il sera payé sur les avances qu’il devra s’échiner à trouver pour former 10 000 jeunes ? Et d’ailleurs, sait-on aujourd’hui combien parmi les milliers qui sont formés exercent un métier, un emploi décent ? Les effectifs visés depuis toutes ces années, ne convainquent pas quant à leur adéquation avec une demande effective, un marché pourvoyeur d’emplois rémunérateurs. En outre, pourquoi un ministère gérerait ce projet alors qu’il existe une Chambre des Métiers ? Le ministère devrait se limiter à participer au suivi et à l’évaluation, tandis que les structures organisationnelles avec la participation des partenaires sociaux l’animent. C’est vrai que la Chambre des Métiers nous a donné à voir une piètre et minable figure d’elle-même, lorsque certains de ses membres ont cherché à s’en accaparer à l’avènement de la Transition à laquelle ils n’ont d’ailleurs rien compris. Les artisans devraient prendre conscience de leurs forces et interroger les candidats aux élections sur leurs vues et visées à l’endroit de l’artisanat. Car l’artisanat est le premier pourvoyeur de niches de formation professionnelle et d’apprentissage au Burkina. C’est la plus grande université, en taille et en efficacité dans la création d’emplois. Que les artisans prennent donc conscience de leurs forces, et qu’ils s’en servent pour ne plus se laisser brimer par des DG, DAF et autres prédateurs de l’avenir des jeunes.
Ce n’est pas normal sinon que c’est amoral, que d’appauvrir les maître-artisans et les artisans, juste parce que les officiels veulent présenter des chiffres pour démontrer leur efficacité managériale et défendre leurs postes : les ministres concernés et leurs DR s’en tirent en dividendes politiques tandis que les DAF et leurs affidés en tirent des dividendes sonnantes et trébuchantes. Comment peut-on « mentir » à un artisan qu’il sera payé sur les avances qu’il devra s’échiner à trouver pour former 10 000 jeunes ? Et d’ailleurs, sait-on aujourd’hui combien parmi les milliers qui sont formés exercent un métier, un emploi décent ? Les effectifs visés depuis toutes ces années, ne convainquent pas quant à leur adéquation avec une demande effective, un marché pourvoyeur d’emplois rémunérateurs. En outre, pourquoi un ministère gérerait ce projet alors qu’il existe une Chambre des Métiers ? Le ministère devrait se limiter à participer au suivi et à l’évaluation, tandis que les structures organisationnelles avec la participation des partenaires sociaux l’animent. C’est vrai que la Chambre des Métiers nous a donné à voir une piètre et minable figure d’elle-même, lorsque certains de ses membres ont cherché à s’en accaparer à l’avènement de la Transition à laquelle ils n’ont d’ailleurs rien compris. Les artisans devraient prendre conscience de leurs forces et interroger les candidats aux élections sur leurs vues et visées à l’endroit de l’artisanat. Car l’artisanat est le premier pourvoyeur de niches de formation professionnelle et d’apprentissage au Burkina. C’est la plus grande université, en taille et en efficacité dans la création d’emplois. Que les artisans prennent donc conscience de leurs forces, et qu’ils s’en servent pour ne plus se laisser brimer par des DG, DAF et autres prédateurs de l’avenir des jeunes.