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Spéculation sur les places dans les établissements scolaires publics : faites quelque chose pour soulager la souffrance des parents d’élèves, s’il vous plait !

6 septembre 2015, 12:48, par Benaocyn

DOIT-ON SE COMAPARER A CELUI QUI FAIT MAL ET FAIRE AUTANT SINON PIRE ?

Aux internautes qui rappellent les Fonds Communs distribues a certains agents de la fonction publique, pour laisser penser que l’auteur s’en prends injustement aux racketteurs dans nos etablissements, je reprends quelques morceaux d’un de mes posts au moment de la crises au MEF portant sur les Fonds communs :
""" Voilà des situations emblématiques assez intéressantes et éloquentes à souhait pour appréhender le degré de patriotisme et de prétendu ’souci du bien-être’ de nos dirigeants et de nos syndicats vis-à-vis de nos populations, de nos masses déshéritées. Le Syndicat national des agents des Finances (SY.N.A.FI) demande à son ministère de tutelle « d’apporter des réponses à des « frustrations liées au partage du Fonds Commun (FC) et de régler définitivement les disparités dans la répartition de cette motivation ». Voilà qui est bien dit. Messieurs et mesdames du SY.N.A.FI, suite au verdict dans le procès de M. Ousmane GUIRO j’ai publié un article dans bayiri.com le 26 juin 2015 sous le titre « Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ? » Je disais ceci en conclusion : « Nous sommes dans une République et chacun de nous constitue un maillon de la chaine qui fait exister la Nation, et chacun joue sa partition pour que le pays avance. Si des catégories de citoyens doivent avoir un traitement préférentiel à travers des avantages indus, les déshérités se sentiront bien le droit de réclamer leur part du gâteau à travers des mouvements et manifestations diverses car, « autant je ne suis rien sans l’autre, autant l’autre n’est rien sans moi. Je suis parce que l’autre est, l’autre est parce que je suis ». Que diront alors les enseignants grâce à qui chacun est ce qu’il est devenu ? Et les agents de santé qui ont à charge d’assurer notre santé afin qu’on puisse penser à engranger des ’acquis’ ? Et le paysan par qui notre pitance quotidienne est assurée. Et... ? » ...C’est donc normal que le gouvernement suspende toutes ces pratiques indécentes pour revoir la question sous l’angle national et non corporatiste... Le moment est enfin venu pour chacun(e) de nous d’en prendre plus conscience et d’être plus sérieux. Mon souhait est que le mouvement du SY.N.A.FI soit le déclic qui va permettre à nos dirigeants et à nos syndicats soucieux de l’intérêt général, de penser à rétablir la justice en étudiant la façon de réinvestir ces différents fonds dans des projets de développement, au bénéfice de tous et de chaque burkinabè. Ne pensez-vous pas que le "plus rien ne sera comme avant" veut dire aussi que désormais, il y aura plus de répartition inique et injuste des fruits de la croissance ?

Bonne suite d’echanges


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