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Révolution d’Aout 83 : « Le Burkina Faso a besoin sérieusement d’être fouetté pour avancer », dixit Jean Paul Somda, ex-délégué CDR

8 août 2015, 10:05, par Adam’s

Félicitation Grand-père et merci pour la traduction parfaite de l’esprit de ce que je crois être le comportement du révolutionnaire.
Oui, nous avons milité et soutenu la révolution du 4 août 1983 à travers les comités de défense de la révolution (CDR). Nous avons eu beaucoup d’espoirs en des lendemains meilleurs pour notre chère patrie.
La trahison perpétrée à l’endroit de la personne du Président du CNR et à l’endroit du peuple burkinabè conduite par Compaoré Blaise et sa horde de sanguinaires le 15 octobre 1987 nous a certes meurtris. Pire, les fondements des changements qualitatifs de la société burkinabè achevaient d’être remis en cause sur le quart de siècle de règne de la contre-révolution, de la restauration et de la gabegie.
Les 30 et 31 octobre 2014, la Jeunesse Burkinabè a perpétué son rôle fer de lance du progrès social. Je n’arrêterai pas de dire qu’elle nous donne encore l’espoir de changements et de lendemains meilleurs. Le Camarade Grand-père Somda vous dit à la Jeunesse, à travers ce témoignage, votre mission et le chemin pour écrire e lettre d’or l’histoire de notre chère Patrie. Je l’en remercie et à vous jeunesse, je dis bon vent et vous assure de notre soutien jusqu’au dernier souffle.
Au Camarde DAO, je dis aussi merci de rappeler à travers sa contribution que la Révolution savait aussi reconnaître ses erreurs et l’exprimait à travers l’expression de ses dirigeants Elle reconnaissait aussi que la contre-révolution pouvait s’organiser de l’intérieur en son propre sein (ce fut hélas la cas).
Il faudra noter cette autre vérité qui est que la Révolution avait appelé tous ceux qui sont épris de paix et de justice, combattants de la liberté à s’organiser en Comités de Défense de la Révolution pour participer à la grande lutte patriotique qu’elle venait juste d’engager pour notre chère Patrie et que malheureusement le plus souvent les CDR étaient laissés à ceux qu n’avaient pas de choix et que ceux-ci ne pouvaient pas tout aussi le plus souvent se payer le luxe de l’élitisme des procédures administratives pour rendre opérationnels les mots d’ordre. Adam’s


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