Mise en accusation des dignitaires de la 4è République : « Au niveau du MPP, nous ne cacherons aucun voleur », selon Roch Marc Christian Kaboré

Le problème du Burkina est que toutes les parties sont malades. La résistance des uns et des autres est une façon de dire qu’ils ne sont pas seuls. Si l’on veut une société qui se remette sur les rails après le départ de Blaise, il faut avoir le courage de dire la vérité à toutes les composantes de la société parce que chacun a sa responsabilité. Au même moment qu’on parle à l’Armée, il faut parler aussi aux autres composantes de la société. Pour le RSP, disons-le tout court, ils sont indéfendables. C’est eux-mêmes qui servent à la pelle les arguments de leur démantèlement ou redéploiement. par leurs agissements, ils montrent qu’ils ne se sentent pas dépendants ni devoir à la république. J’adhère à la proposition de Rock Marc Christian Kaboré qui demande de réfléchir à la manière, parce qu’une simple décision ne protège pas le Burkina des velléités d’une autre caserne qui viendrait à être armée après 27 ans de chômage technique. On veut la définition d’un mécanisme clair de discipline et de loyauté des militaires avant toute décision. Il faut garder à l’esprit que la société a profondément changé et que le militaire d’aujourd’hui n’a plus l’honneur, la loyauté, la dignité qui est dans les papiers comme le militaire voltaïque ! Et c’est normal, parce que vous ne pouvez pas demandez ces valeurs à des hommes qui voient à côté d’eux d’autres hommes fouler aux pieds ces même valeurs. En Haute Volta, il est impensable qu’un militaire, un gendarme puisse devenir braqueur même après la perte de son emploi ! Mais aujourd’hui, c’est aujourd’hui....