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Exécution de la décision de la Cour de justice de la CEDEAO sur le Code électoral : Les options qui s’offrent au gouvernement

16 juillet 2015, 10:29, par N’DRI

C’est vrai le gouvernement a traité ce dossier avec la plus grande légèreté ou peut-être avec un agenda caché. Sinon comment comprendre nous venons de sortir d’une insurrection populaire jamais égalée dans l’histoire du BURKINA FASO/Cette insurrection est due à cause d’une mauvaise lecture ou d’une mauvaise interprétation de l’article 37.Le Chef de Etat a dit plus rien ne sera plus comme avant. Je ne peux pas comprendre qu’avec cette pléthore d’éminents juristes et de constitutionnalistes qui sont au gouvernement et au CNT,on n’a pas pu faire un amendement d’un projet aussi important qu’est le projet de loi électorale avant que celui-ci n’arrive sur la table des députés pour le vote. Je voie ici une démission totale des juristes et constitutionnalistes qui ont passé tout ce temps à animer des débats intellectuels inutiles. Maintenant que le temps est venu pour que chacun puisse mettre son intelligence au service de la Nation, c’est le fiasco juridique. C’est exactement ce qui se passe dans nos juridictions ou le peuple est le parent pauvre. Les juristes passent tout leur temps à interpréter les textes au lieu d’aller droit au but. Soyez concis et précis messieurs les juristes. Sinon vous ne nous rendez pas service. Et ce sont des querelles inutiles et stupides que vous créées. Ce verdict de la Cour de Justice de la CEDEAO est un véritable camouflet infligé à nos juristes et constitutionnalistes. Normalement tous les textes élaborés sous la transition ne doivent pas souffrir d’interprétation, ils doivent être clairs comme l’eau de roche.
Nous voyons des constitutionnalistes qui sont dans le gouvernement et qui travail contre ce dernier. Si ce n’est pas au BURKINA ,je n’est jamais vu ca nulle part.
L’exécution de la décision de la Cour dépend de nous les BURKINABE. Aucun peuple autre que le peuple BURKINABE ne viendra pleurer à notre place si nous nous machettons ici. Nos cris de cœur avant l’insurrection quelle organisation internationale a levé le doigt pour dire non à BLAISE ne fait pas. Personne. Nous sommes souverains et devons prendre nos responsabilités pour dire non à la CEDEAO. C’est le peuple qui a décidé de punir ceux-là qui ont fauté. Si la CEDEAO ne veut pas, le peuple peut décider d’aggraver la sanction de ces fauteurs. Interdiction de se présenter aux élections au BURKINA FASO pendant dix ans à défaut de dissoudre les partis fautifs. Nous faisons ce qui peut nous arranger et non ce qui peut plaire aux autres.


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