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Tentative d’arrestation du Premier ministre : Le gouvernement s’explique

3 juillet 2015, 09:36, par Citoyen07

Chers membres du gouvernement, vous réagissez tard car les faits se sont produits depuis dimanche et c’est maintenant vous réagissez. Les rumeurs auraient pu envenimer la situation, vu que les populations ont besoin d’informations officielles pour se situer. Il faut communiquer en temps réel.
S’agissant du RSP, nul n’a besoin de dire qu’il est illégal car dans aucune grande démocratie au monde, l’on n’a vu un régiment de 1300 hommes affecté à la sécurité du président et des institutions. Cette tâche est dédiée aux forces de police et de gendarmerie.
Ne sait-on pas que le RSP est un machin, une milice créée par Blaise Compaoré pour assurer ses arrières afin de s’éterniser au pouvoir. Raison pour laquelle il a fait construire un camp militaire à l’intérieur de Kosyam, ce qui n’est pas normal pour la bonne marche de la démocratie et des institutions.
Propositions pour résoudre l’équation RSP :
1. Changement de nom : on laisse le soin à leur chefs d’en trouver la bonne dénomination comme ils l’ont fait dans leur rapport bidon qui n’a qu’une seule coloration militaire ;
2. Comme ils prétendent que c’est ensemble qu’ils sont efficaces, il ne faudra les affecter dans les autres régiments mais délocaliser le RSP de Kosyam vers le Sahel (Dori, Djibo, Gorom), le Nord ou le Centre-Nord puisque disent-ils, la lutte contre le terrorisme relève de leur compétence
3. Affecter la police et la gendarmerie pour assurer la sécurité de la présidence et des institutions de la république.
Chers militaires du RSP, sachez que l’ère Blaise Compaoré(BC) est révolue. Le peuple n’est pas contre vous mais le système instauré par BC pour s’éterniser au pouvoir. Si vous déconnez(tous les citoyens d’ailleurs), la gendarmerie a le devoir de vous auditionner, c’est la démarche normale dans une république. Ce qui ne se faisait pas quand votre chef BC était là. Sachez aussi que la délocalisation du RSP de Kosyam est une condition non négociable pour la bonne marche de la démocratie au Burkina Faso. Le peuple l’exige et l’obtiendra. Ce n’est qu’une question de temps.


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