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François Traoré, ex- Président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina : “Ce que je pense de la culture des OGM au Burkina Faso !”

4 avril 2016, 12:32, par KONE

Aujourd’hui au vingt unième siècle l’offre est devenue supérieure à la demande de coton la concurrence est devenue rude exacerbée et féroce . Avec la mondialisation des échanges des finances et surtout des technologies de la communication et de l’information , ce sont les producteurs et offreurs qui sont connectés sur le marché orientés vers les besoins et les exigences du matché qui arrivent à vendre qui s’adaptent en permanence à l’évolution de la demande . c’est ce que nous appelons le marketing stratégique c’est connaitre comme le médecin le diagnostic du patient avant de lui prescrire les produits qui peuvent soigner le plus efficacement son mal . c’est donc dire que depuis les année 1950 on produit plus ce qui est facile a produire mais on produit ce qui se vend et se vend bien de la façon la plus lucrative possible . ce faisant les entreprise les plus avisées pour assurer leur survie et leur pérennité ainsi que la rentabilité de la filière y compris l’ensemble des partie prenantes banquiers producteurs transporteurs de graines de coton ou de fibres de coton a destination des ports d’embarquement , fournisseurs divers de pièces détachées d’emballages coton fibres de liens quieck link .
c’est le client qui paie tous ces partenaires et le cout de revient FOB de la fibre a condition que ce client accepte acheter et bien acheter le coton produit respectant ses qualité voulue et perçue en terme de longueur de fibre de ténacité et de propriété ainsi que d’autres caractéristiques qui valorise la production le produit sur le marché mondial
c’est dire que le client est et demeure souverain et nous devons produire en fonction de ce qu’il demande ce qu’il veut et peut acheter bien pour en retour payer les partenaire ayant contribuer à la réalisation ou la fabrication du produit final . c’est dire que l’aval c’est a dire le client est celui là qui commande l’amont . En raisonnant ainsi le problème et la question de la production d’OGM ne se pose plus au niveau local ni au niveau des paysans mais au niveau du marché avec la question qu’est ce le client acheté en terme de produit qualité coton fibre longue ou courte si c’est la fibre longue quel type de production coton donne cette caractéristiques coton voulue par le client final et ou l’intermédiaire si c’est le conventionnel qui le donne c’est que pour la survie de la filière il faut retourner progressivement ou immédiatement au conventionnel pour mieux vendre plutôt que de produire ce qui ne s’achète pas alors que l’on ne peut pas en faire de la bouillie ni se coucher là dessus. sans client il n’y pas d’entreprise sans client fidèles il n’y pas de bénéfice . la raison d’être de l’entreprise c’est d’abord le client pour assurer sa pérennité et sa survie . si le client veut du coton noir on devrait pouvoir s’arranger pour produire du coton noir puisque c’est celui là qu’il veut et peu acheter . tout le reste du bruit ailleurs constitue des intérêts égoïstes masqués que les un et les autres cherchent a défendre pour protéger leur bifteck avec les firmes étrangers Mosanto . il vaut mieux reconnaitre son erreur en matière de production et retourner très vite vers ce qui se vent et produit du bénéfice plutôt que de perdurer dans l’erreur et compromettre l’avenir de la filière cotonnière qui souffre déjà de pas mal de maux .il faut éviter de la précipiter dans l’enfer car de nombreux burkinabé y trouvent leur source de revenus . on n’a plus besoins de faire l’école pour savoir qu’il faut produire ce que le client demande ou en fonction des exigences du client et du marché si on veut inscrire son entreprise dans le profit et la pérennité . la dépendance accrue a montre ses limites en inde et un peu partout dans le monde avec OGM notre production est très faible par rapport a ce qui est demandé sur le marché mondial autour de 26 millions de tonnes de fibres et nous nous produisons que moins de 4% de cette demande avec les producteurs d’Afrique francophone comme le mali Bénin cote d’ivoire
les gros producteurs sont la chine les états unis d’Armorique l’inde et le Pakistan qui a eux quatre seulement couvrent plus des 2/3 soit plus de 70% de la demande mondiale .
c’est donc dire que nous n’avons pas d’autres choix que produire la qualité voulue et conformes aux besoin et exigences du marché pour mieux valoriser notre petite quantité produite . dans ce contexte de la mondialisation plus de place pour produire médiocre ou la médiocrité les médiocres vont mourir de leur morts naturelle et laisser la place à la qualité au plus compétitifs aux plus performants aux leaders qui s’orientent marché mieux qui s’adaptent et anticipent les besoins du marché qui sont proactif s et anticipa tif du marché . cela demande de brancher les radars pour une veille stratégique sur les clients le marchés les nouvelles exigences afin de mieux s’adapter marketing stratégique business to business le trade marketing marketing relationnel connaitre en permanence les besoins et désirs des clients finaux


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