Le Front des Forces Sociales (FFS) quitte la convention sankariste

Au sujet du FFS quitte la convention Sankariste ,
Les indignations des uns et des autres sont légitimes pour cette convention qui a donné à une partie des Burkinabè un petit espoir au mouvement Sankariste dans notre pays. Une convention seule ne s’aurai être une preuve de l’unité des sankaristes. C’est leur capacité à cheminer ensemble et à donner au peuple Burkinabè leur capacité à améliorer leur quotidien en s’appuyant sur le combat du Président Thomas SANKARA. Le Sankarisme n’est pas seulement le nom que l’homme portait mais les valeurs qu’il incarnait.
Il ne suffit pas seulement de se dire Sankariste mais il faut le vivre et le mérité. Il ne suffit pas de créer un parti et dire qu’il porte les valeurs qu’incarnait le Président Thomas SANKARA mais il faut l’animer des valeurs qu’incarnait l’homme dans toute sa dimension en l’adaptant à nos réalités d’aujourd’hui. Un homme l’a essayé jusqu’au bout et s’en est allé ‘’ NORBERT TIENDREBEOGO’’ laissant derrière lui des camarades qui lui pleurent mais conscient que la lutte pour préserver les acquis ne sera pas chose facile. On ne reconnait la valeur d’un homme que lorsqu’on l’a perdu. Il est bien gentil de s’inquiéter du sort du FFS pour l’avoir ignoré aussi longtemps quand certains l’on quitter pour faire du nomadisme de partis. Ceux qui y sont restés ne souhaitent pas juste faire plaisir à la beauté d’un regroupement qui fait juste plaisir au Burkinabè. Les 30 et 31 octobre 2014, les Burkinabè ont montré que personne ne peut les tromper avec ses beaux discours et son semblant d’alliance. Peut être qu’il n’était pas temps pour le FFS de trouver sa propre chemin mais il n’est jamais trop tard pour bien faire et surtout se construire dans sa propre formation politique. Le mariage est nécessaire mais ne doit pas servir de façade pour tromper les autres. Nul ne peut tromper l’histoire. Le comportement de chacun lui rattrape toujours un jour et toujours au moment où il s’attend le moins.
Nul ne trahi la mémoire de l’autre si ce n’est se trahir soit même car tu paieras toi même de tes fautes si tu en es la cause ou fait parti de ceux qui sont à l’origine.
Le départ aujourd’hui du FFS de la convention Sankariste n’enlève en rien la valeur que ceux qui y sont restés lui donne ou du FFS qui s’en est allé. Que chacun des partis accompagne le processus qui est engrangé dans notre pays et apporte sa contribution pour une élection transparente, dans le respect de l’autre et prône la paix partout il passera. Que chacun se mette dans l’esprit que tous les regards de la population du Burkina Faso et en particulier de la jeunesse qui ne veut et ne vivra plus jamais le passé sont braqués sur lui.
Aucune justification ne viendra faire changer la conviction de ceux ou celles qui ont leurs opinions du sujet actuel mais l’histoire se chargera de le rappeler à chacun. Le FFS est un parti humble et se fait le devoir du respect pour tous les partis Sankaristes sans omettre les autres partis. Dans le Front Progressiste Sankariste (FPS) il continue son petit bonhomme de chemin en compagnie de ses camarades, quoi de plus normal.
Critiquons mais surtout faisons des propositions constructifs.
La liberté d’expression, nous permet à tous de dire ce qu’on pense ; ce qui donne à réfléchir à chacun avant d’agir.
Le chemin est encore long et de nombreux chantiers restent. Chacun de nous apportera sa pierre pour construire le Burkina Faso dans les mots mais aussi et surtout dans les faits.

Les défis sont pour nous tous