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Modification du Code électoral : « L’inéligibilité évoquée ne concerne ni de près ni de loin, les militants du parti, encore moins Djibrill Y. Bassolé », dit le 2e vice-président de la NAFA

13 avril 2015, 10:11, par Moi le Patriote Parfait

Qui se sent morveux doit se moucher, dit l’adage. A tout ceux qui s’agitent inutilement, contre cette loi je les invite à suivre les analyses d’un observateur au plan international en l’occurrence Jean Baptiste PLACA qui dit et je cite : « C’est une disposition contre la lâcheté, contre la couardise. Elle devrait inciter au courage en politique. Car le véritable problème, ici, est celui de la difficulté d’une grande partie de l’élite politique africaine à assumer ses erreurs. Elle ne sait pas démissionner quand elle a failli ; elle n’a pas la décence de se retirer lorsqu’elle a échoué. Dans le cas spécifique du Burkina, ceux qui ont soutenu, activement ou même par leur silence, le projet de révision constitutionnelle rejeté par la population, devraient avoir au moins la décence de se faire un peu discrets ».
Et il poursuit comme suit :
« Vous ne pouvez pas avoir soutenu jusqu’au bout ce projet de troisième mandat pour le président déchu, ce projet qui a coûté la vie à nombre de vos concitoyens et, dès le lendemain de la chute du régime auquel vous participiez, venir vous asseoir à la table pour être les acteurs du renouveau démocratique. C’est pire que de l’indécence » Et il poursuit en disant ceci :
« Peut-être faut-il leur rappeler que certains de leurs anciens compagnons ont eu le courage de dénoncer le projet et pris leurs distances, ce qu’ils ont payé, au minimum d’une traversée du désert. Le courage, la défection de ceux-là a fragilisé le régime et permis sa chute. Lorsque vous n’avez eu ni le courage de vous opposer au projet ni celui de démissionner pour ne pas en être complices, vous devez, au moins, avoir la dignité de vous faire discrets. Ce qu’ils revendiquent, c’est une prime à la lâcheté, à la couardise, pour se repositionner et se faire élire à la faveur d’une démocratie qu’ils n’ont rien fait pour conquérir »
. Et pour conclure Jean Baptiste PLACCA a dit :
« Oui, par respect pour ceux qui sont morts en combattant ce projet de révision constitutionnelle, il est du devoir de leurs compagnons qui ont survécu de vous inviter à quitter la table ! Le discours qui consiste à dire qu’il ne faut exclure personne, au nom de l’unité nationale, relève d’une hypocrisie qui pousse à tolérer toutes les compromissions sur ce continent. Le retard de l’Afrique est aussi dû à toutes ces lâchetés sans conséquence, à toutes ces couardises »
Alors, qu’on épargne à notre pays le pire que certains observateurs redoutaient en arrêtant de pomper l’air. Si le régime COMPAORE n’était pas tombé auriez-vous eu le courage de réclamer votre candidature devant lui ? Si la révision de l’article 37 passait, vous devriez attendre après 2025 pour penser à votre candidature. Alors pour vous, il n’ y a rien de nouveau et vous ne perdez rien pour attendre. C’est une question de simple logique.


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