Enquête du journal Bendré : Résultats certes interpellatifs mais bases insuffisantes !

Merci à Bendré d’avoir osé franchir le rubicond en essayant cet exercice qui a ses limites mais qui constitue une avancée dans notre démocratie. Les sondages comme les données statistiques ont leurs limites et insuffisances. En politique, s’il est vrai que les sondages ne sont pas toujours vérifiés (ce n’est pas Lionel Jospin qui dira le contraire), ils donnent tout de même une idée des intensions et sur un échantillon donné. Dans le présent sondage, ce sont les centres urbains (Ouaga, Bobo, Koudougou et Ouahigouya) qui ont été concernés sur un échantillon de 700 sondés. C’est sans doute le baromètre, les intensions de citoyens qui ont une certaine liberté de choix, une conscience assez élevée de qui il faut pour conduire le VRAI CHANGEMENT après le sacrifice insurrectionnel de octobre. Ces citadins comprennent mieux le sens du vote et ils l’on exprimé à travers ce classement. Ce n’est pas du reste la première fois que des intensions de choix sont exprimés. La dernière en date avait donnée à peu près le même classement. Tant mieux ! Un sondage dans les zones rurales peut-il avoir un sens ? Car il n’est un secret pour personne que les animateurs de la scène politique passée ou passés par la force des choses à l’opposition aujourd’hui utilisaient nos pauvres paysans comme réservoir électoral. Heureusement que les choses sont en train de changer qualitativement à travers les prises de consciences, même dans ces contrées profondes : trop de promesses non tenues. Cela a engendré le concept ’’plus rien ne sera comme avant !
Saluant l’initiative d Bendré, je dis par contre que les populations sont interpelés à faire le bon choix le 11 octobre 2015 afin que notre combat pour un vrai changement s’opère à cette date et que plus rien ne soit plus comme avant effectivement. Enfin ce sondage nous enseigne que ceux qui se croyaient déjà à Kossiam en novembre 2015 doivent réfléchir par deux fois. Cela nous permet de faire la différence entre les Hommes d’Etat et les assoiffés de pouvoir. A bon entendeur, salut