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Conseil national de transition : Le point de presse « avorté », rendez-vous ce samedi à 10h

10 janvier 2015, 15:12, par Nabiiga

Ainsi donc, j’ajoute ma voix et voici ce que j’ai à dire :

Salaire de base de 753,000 francs cfa doit être réduit à 300 mille francs. Certains vont me dire, Nabiiga, yaa laafi, comment veux-tu qu’ils survivent ? Eh bien ce sont des députés de notre révolution, La révolution a réussi grâce aux sacrifices, au prix de la vie de certains. Nous les avons inhumés quelque part et les avons décorés des martyrs, reste maintenant à savoir si Dieu à une place dans son royaume pour les matyres des révolutions, surtout la révolution burkinabè. Autrement dit, ils ont donné leurs vies afin que nous vivions sans les frères sanginaires, Blaise et François. En sus, est-ce que l’état burkinabè a donné. de l’argent aux familles .épleurée sinon que la prise en charge des funérailles. Si le gouvernement de la transition l’a fait, qu’on le dise haut et fort à tout le monde avec l’appui, le montant exact qui a été donné aux familles des compartriotes qui sont tombés sous les balles. Grosso modo, si certains ont perdu leurs vies et les familles épleurées n’ont rien reçu des coffres de l’état pour les soutenir, ne serait-ce que pendant une brève période de temps les familles dec ces compatriotes qu’il nous plaise d’appeler des martyres, que quelqu’un se lève pour donner une seule bonne raison pourquoi les députés ne doivent pas légiférer gratuitement pour nous. Quelle sacrifice peut dépasser la perte de vie.

85 mille frais de santé doit être supprimé sans aucun ménagement. Que quelqu’un me dise pourquoi ils doivent avoir droit à un prime de santé. Combien de burkinabè ont ce droit et sont-ils plus important que les autres.

Ils n’ont pas besoin de 230 mille pour le carburant. Quel carburant ? Si les députés issus des partis politiques avaient droit à un tel prime, c’était justifié dans la mesure où il devaient à tout moment, se rendre dans leurs circonscriptions pour rendre compte aux électeurs, pour les écouter et, la plupart de temps, prendre en charge leurs besoins. Moi, Nabiiga, j’en connais des députés de l’ancien parlément et je sais parfaitement ce qu’ils subissaient des mains de leurs électeurs : mur tombé, haya, c’est le député qu’il faut aller voir, manque de frais de scolarité, il faut aller voir le député, maladie, nourriture, en fait les députés étaient des démi dieu, pas dans le mauvais sens mais des démi dieux censer régler tous les problèmes. Les députés avaient des voitures mais le gouvernment soustrait 500, 000 par mois de leur salaire contre le prêt de voiture. Du coup, eux-mêmes, ils se cherchaient sans compter les responsabilités auprès des électeurs. Assez sur la justification de primes pour le carburant des anciencs députés. Les députés de la transition n’ont pas d’électeurs à plaire encore plus leur rendre compte de ce qui se passe à Ouaga. Si c’est pour se rendre aux sessions, l’armée burkinabè a des cars, des autobus, et des camions pour le transport des troupes, que l’armée fasse pardon et mettre un ou deux de leurs engins au profit des députés de la transition, lesquels engins feront le tour de Ouaga pour les chercher et les déposeront chez les sessions finies. C’est le seul carburant qui sera justifiable.

Frais de sécurité est le plus insolite de tout. Nom de Dieu, combien d’entre eux avait un secrétariat avant et de plus, pourquoi faut-il avoir un secrétariat. Tenez vous bien. En Eritrée, juste à côté de nous, lorsque le pays a pu finalement se soustraire de l’Éthiopie et est donc devenu indépendant, il fallait assurer la continuité de l’état sans les Éthiopiens et les financement associés à ces derniers. Alors, que fallait-il faire car le nouveau pays n’avait rien, les écoles devaient ouvrir, les hôpitaux devait avoir de personnel etc alors, au travail tout le monde, tout le monde travailler sans salaire.. Les OnG distribuait de la nourriture un peu partout. J’ étais de passage dans ce pays-là à cette époque. Même si aujourd’hui, ils ont un imbécile là-bas comme président, il faut dire que les Éritréens ont fait d’énormes sacrifices pour arriver où il sont aujourd’hui. Pour revenir aux frais de secrétariat, il faut un secrétariat s’il y a un besoin de secrétariat. N’étant pas expert de bureaucratique, l’on a un secrétariat pour assurer que le personnel organise des réuions, des rendez-vous, prendre des notes, compose des lettres, repondre au téléphone, bref, amoindrire la tâche du patron car trop occupé pour savoir s’occuper de tout. Maintenant, les députés doivent-ils avoir un secrétariat ? je dit bien non et non car des simples citoyens dont la charge que nous leur avons donnée ne demande pas qu’ils soient si occupé jusqu’au point où ils ne peuvent pas s’occuper de leur messages, ne soit pas capable de frapper leur propre lettres. À la rigueur, qu’on trouve un petit coin à Ouaga, une salle de conférence d’un ministère, qu’on dotte cette salle de conférence d’une dizaine d’ordinateur, quelques téléphones et voilà, l’affaire est faite, ils peuvent bien subvenir à leurs besoins beaucratiques. Voilà, 300 000 mille franc et pas un wachiri de plus. C’est à prendre ou à laisser


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