Le CDP invite ses militants à occuper sainement le terrain politique

Bonne arrivée. On vous prend aux mots. Comme le dit l’adage, « mieux vaut tard que jamais ». On vous a entendu, mais on n’a rien oublié. Comme le disent les Livres Saints, les brebis égarés peuvent et doivent être récupérés aux fins de les ramener au bercail pour peu qu’ils s’amendent et changent. J’ose espérer que ce sera votre cas car, tout burkinabé que vous êtes comme tout le monde, vous avez droit à l’expression, à l’action et au développement en symbiose avec vos autres frères. Cependant, des esprits de tolérance, d’équité et de dialogue dont vous faites appel, j’ose croire que vos appels sont et resteront sincères à en croire aux processus de critique et d’autocritique que vous dites être disposés à observer car, il ne vous sera plus toléré les bavures, hier, par vous commises dans vos moults soifs de pouvoir et d’enrichissement éhontés en attendant de rendre compte au peuple. N’oubliez pas de restituer au peuple ce que vous lui aviez spolié, détourné et volés. Préparez-vous à rendre compte des crimes (tous types confondus) par vous commis car « la sorcière oublie généralement avoir mangé l’enfant, mais la mère de l’enfant bouffé n’oubliera jamais. Mieux, il revient à la vache égarée de chercher le troupeau plutôt que tout le troupeau ne cherche la vache. Les plus sages nous ont amené à vous donner une nouvelle chance de retour au sein du troupeau. Mais on vous tiendra à l’œil, sans rancune mais avec une vraie « vigilance ». Je souhaiterai que votre retour au sérail soit le « moindre mal ». Comme il est de coutume, on sait que qui a trahi, trahira. Un peu comme l’ont fait certains. On a l’œil ouvert et rien ne sera plus comme avant.