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Lutte contre la drépanocytose : Du FACA de mauvaise qualité sur le marché ?

4 janvier 2015, 06:52, par ouattara Badioré

Bonjour à toutes et à tous
Je voudrais aborder ici trois points permettant de bien illustrer pourquoi je ne suis pas aimé par certains et pourquoi dur comme fer Ouattara Badioré ne cède pas. Ces faits illustrent bien le mal dont nous souffrons : l’espoir est mis dans ceux que la NATION a formé, mais comme une chemise, certains, en fonction de leurs intérêts personnels, savent se défaire de leur âme scientifique et se comporter comme s’il venait à peine de naître ! Les trois points concernent l’étiquetage du FACA, la purification microbiologique des poudres du FACA et la gestion des déchets de la recherche à l’IRSS Wemtenga ; tout cela pour répondre à l’internaute qui pense que je ne suis pas suffisamment explicite quand je dis "de ne pas laisser les gens mourir" il veut que je lui dise de quoi les gens peuvent bien mourir même si ce que je dénonce est vrai ! Si tel est vraiment le fond de sa question alors je lui dirais ceci :
1) le FACA est inscrit sur la "liste 1 des médicaments". Il est vrai que c’est une fois de plus seul contre tous que j’ai mené le combat pour qu’enfin nos éminents chercheurs acceptent cette autre vérité scientifique qui est de voir le FACA sur la liste 1. Vous savez tous les pharmaciens auxquels les gens font référence à U-PHARMA y compris le professeur GUISSOU Innocent Pierre, tout ce beau monde m’a contredit en ce qui concerne la nécessité de voir le FACA sur "la liste 1" en soutenant contre toute logique scientifique que le FACA doit être en vente libre donc "hors liste" ; en d’autres termes les patients, selon leur logique, n’auraient pas besoin d’ordonnance médicale pour avoir le FACA. Pour ne pas toujours être l’éternel opposants, j’ai suivi leur point de vue et nous avons déposé à la DGPML en 2010 le dossier d’autorisation de mise sur le marché le FACA en le présentant comme un "médicament hors liste". Je crois que le professeur SEMDE Rasmané s’en souvient car voilà ce qu’il a dit devant toute la commission d’enregistrement des médicaments quand nous devrions examiner le dossier présenté par U-PHARMA ; le professeur SEMDE Rasmané a donc dit ce jour : "J’ai crié quand j’ai vu que le FACA était présenté comme devant être hors liste". Naturellement je me suis tourné vers notre professeur de référence GUISSOU Innocent Pierre ; et vous savez ce qu’il a fait, il a baissé la tête et n’a RIEN dit ! Tout l’IRSS y compris le CNRST venait de prendre une honte intellectuelle. Ecoutez moi bien cher frère ou soeur, malgré la RECOMMANDATION de la commission nationale d’enregistrement des médicaments d’étiqueter le FACA comme médicament de liste 1 nécessitant donc une prescription médicale, le professeur GUISSOU Innocent Pierre et tout son clan vont s’opposer à ce verdict. Je suis reparti à maintes reprises à la DGPML pour qu’elle fasse de telle sorte pour qu’enfin le FACA soit bien étiqueté, à ma grande surprise PERSONNE n’a voulu engager un bras de fer pour défendre la vérité scientifique face à la DICTATURE d’un homme car puissant pour la promotion des carrières ! Le FACA a continué deux ans durant à être mal étiqueté ! J’ai dit à mes collègues que même si les pharmaciens d’officine délivrent sans ordonnance des produits nécessitant une prescription médicale, ce n’est pas une raison pour que nous fabricants, nous ne fassions pas notre DEVOIR. En 2012 face à cette illogique, je pense que l’actuel ministre du MRSI s’en souvient, j’ai dit que soit le FACA est correctement étiqueté ou Ouattara Badioré quitte U-PHARAMA ; c’est face à ma détermination que des pharmaciens ont démissionné de U-PHARMA en 2012 dont le professeur GUISSOU Innocent Pierre et le pharmacien TRAORE Sidiki. Après leur départ j’ai donc pu enfin bien étiqueter le FACA. Le pharmacien TRAORE Sidiki dont le slogan est "c’est le chef qui a raison" est revenu à U-PHARMA quand l’actuel directeur le docteur OUEDRAOGO Sylvin a accédé à la direction de l’IRSS et curieusement PERSONNE aujourd’hui ne remet en cause le bon étiquetage que de haute lutte j’ai pu avoir. Voilà des faits concrets et vérifiables ; cessons de nous fier seulement aux cartes de visite et ouvrons les yeux pour voir de quoi sont capable les uns et les autres et ayons le courage de dire NON quand il le faut. Le FACA mal étiqueté faisait la honte de toute la NATION !

2) Le deuxième point que j’aimerais aborder avec vous afin que pour toujours nous ne nous fions pas seulement aux gros titres, c’est le volet de la charge microbienne des intrants du FACA. Les bonnes pratiques de récoltes des racines de plantes médicinales entrant dans la fabrication du FACA n’étaient plus respectées et les normes de pureté microbiologique n’étaient plus respectées. Quand j’ai soulevé ce problème en 2010-2011, je fus incriminé de tous les maux. J’ai exigé tout arrêt de production et j’ai conditionné la reprise des activités à une expertise dans un laboratoire microbiologique de référence ; nous fîmes recours à l’IRSAT et j’avais totalement raison il y avait trop de salmonelles entre autres dans nos poudres médicinales. J’ai dit que je pourrais proposer une méthode pour redonner au FACA une charge microbienne dans les normes internationalement admises. Le clan du professeur GUISSOU Innocent Pierre s’est opposé à,ce que j’intervienne. Pendant presque six mois ce clan fut incapable d’apporter une solution à ce problème de contamination microbienne ; malheureusement pour ce clan, c’est finalement le petit Ouattara Badioré qui solutionna ce handicap qui pour toujours allait tuer le FACA. Je crois que l’actuel ministre de MRSI s’en souvient, contre vents et marées, pour service rendu à la NATION, il proposa que je sois décoré CHEVALIER DE L’ORDRE NATIONAL. Merci à la NATION et à tous ceux qui ont toujours oeuvré pour le bien.
3) Enfin le dernier point "la production pharmaceutique et la gestion des déchets de la recherche". Cessons de nous mirer dans nos miroirs ; ceux qui pensent que c’est Ouattara Badioré le mal lorsqu’il demande que la gestion des déchets de la recherche se fasse dans des normes qui respectent l’environnement, n’ont qu’à demander aux riverains de l’IRSS ce qu’ils pensent des pratiques des chercheurs du CNRST puisque c’est ainsi qu’ils nous appellent. De toute façon tous ces aspects devront être abordés si des experts dignes de ce nom sont choisis pour se pencher sur le cas l’IRSS de Wemtenga.Je n’ai pas attendu de quitter U-PHARMA pour agir dans le sens de bien faire, mes écrits adressés à qui de droit depuis 2009-2010 témoignent de mon engagement pour une vraie philosophie de production pharmaceutique. Des pharmaco-toxicologues qui sacrifient des animaux de laboratoire avec des produits plus ou moins toxiques et qui les jettent n’importe comment peuvent-ils être appelés des chercheurs ? Depuis 2009 je mène ce combat contre le laboratoire de pharmaco-toxicologie du clan GUISSOU Innocent Pierre ; vous mon frère qui me combattez sans savoir pourquoi je suis si haï à l’IRSS, pouvez vous accepter que les déchets de la recherche sans discrimination soient utilisés dans nos jardins potagers ? ce ne sont pas des mots, c’est un vrai combat que tous les jours je mène contre des gens qui ne respectent aucune déontologie !
Merci ; le pardon existe pour celui qui le reconnait et sollicite son concours de purification


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