Sams’K Le Jah, membre du mouvement Balai citoyen : « Les choses sont en train d’aller dans le bon sens, ne faisons rien pour que ça se bloque »

Pour la première fois, j’interviens publiquement sur un réseau social. Je n’appartiens à aucune organisation de la société civile encore moins à un parti politique. Pourtant, j’ai participé à toutes les marches-meeting en tant que moi même, sans pression, seulement convaincu de mon devoir en vers mon pays.

Monsieur du Balai citoyen, vous qui faites vôtre, les idées de Sankara, ne vous découragez point et rappelez vous constamment de ceci : " Les tragédies des peuples révèlent des grands hommes (le balai citoyen) mais ce sont les médiocres qui les créent (ceux, que le peuple vient de chasser mais aussi ceux, opportunistes de la dernière heure, manipulés et manipulateurs, veulent créer le doute et la méfiance au sein du peuple afin d’usurper votre place de choix dans l’esprit et le cœur des Burkinabé et lui voler sa victoire historique).

Restez serein, la victoire totale est inéluctable car la cause est juste. La bataille qui vient d’être gagnée est source d’espoir et d’espérance pour un renouveau Burkinabè. c’est d’ailleurs cet espoir et cette espérance qui me donnent la force aujourd’hui de participer à cet échange public pour dire à toutes les filles et tous les fils de Burkina, à vous balai citoyen, pionnier de la lutte citoyenne contre la dictature de la pensée unique, GRANDEMENT MERCI.

Au moment où les politiciens cherchent comment se positionner pour s’accaparer à court ou moyen terme du pouvoir d’état, que peut attendre cette vaillante jeunesse, pour la plus part non membre de partis politiques, mais qui se réclame fortement des 1000 Sankara qui devraient naître ? Tout pouvoir politique transitionnelle ou pas, se doit, pour rassurer la jeunesse et gagner sa confiance, aborder au moins deux (2) attentes fortes et prioritaires qui sont :
1) Réhabiliter la mémoire de l’idole de la jeunesse Burkinabé : Thomas Sankara et du rôle de la révolution et de tous ces enfants dans la construction du Burkina Faso ; permettre un retour rapide au pays de sa famille et surtout des enfants innocents contraints à l’exil depuis 27 ans ;
2) Créer les conditions de l’émergence d’institutions fortes afin d’éviter qu’un homme, un clan, un parti ne s’accapare illégitimement du pouvoir du peuple en usant des voies soient elles douteuses ou légales.

Félicitations et encouragements pour la suite du combat