Accueil > ... > Forum 660371

Réaction du président du Faso à la situation nationale :« Il y a toujours un choix … »

14 octobre 2014, 19:41, par YABSORE

On nous dit que’ au Faso les débats que nous faisons sont « d’ordre purement politique » : nous disons que ces débats doivent se mener à travers les idées d’écoles de pensées de développements que sont : le communisme (gauche), la social-démocratie (centre) et le libéralisme.
Mais pour plus responsabilisation ou d’imputabilité des acteurs des idées des écoles dessus citées, il faut l’alternance ; cependant, les conditions historiques et culturelles africaines sont là et têtues. Le cas du Burkina Faso peut faire école. En effet, sauf erreur ou omission le Président, Blaise COMPAORE a été acteur principal de ceux qui ont promis tout surtout la démocratie au sens large du terme ; : depuis le 15 octobre qu’il a pris son pouvoir au paravent prêté à THOM SANK , il à tourné comme bon le semble mais en Z : tantôt à gauche, parfois au centre ; puis à droite et vis versa. Le tout a abouti à cet Etat hybride né du croisement de la démocratie occidentale et de la société africaine « tendance mossi » où le chef se taille toujours la part du lion, où le Chef a toujours raison, où il faut au « chef de rire pour que tout le monde rit », où « le chef ne ment pas c’est demain qui ment », où on ne doigte pas un ancien chef , le chef règne à vie avec son cortège de crimes divers de corruption et d’impunité .
Ayant pris conscience de telles situations les républiques dites de « GONDOUANA ; des concepts de discriminations positives par limitation des mandats ont été développés acceptés et même constitutionnalisés dans certains pays dont la Haute Volta devenue le Burkina Faso en article 37. Ce compromis impersonnel fait que le chef ne se sentira pas battu par qu’un mais par le respect de la loi.
Cet article37 est verrouillé dans son esprit par la conscience du peuple, d’abord le référendum du 2 juin 1991 puis le collège de sages. Il l’est aussi par l’article 52 de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance que le Burkina Faso a ratifié le 30 juin 2010 sous votre impulsion.
Quelle que soient qui ont milité pour le référendum du 2 juin 1991, la création du collège de sages ou la ratification de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance la responsabilité morale du Président Blaise COMPAORE a été mise ; en effet dans le système moaaga ; on dit qu’on rentre chez le chef avec ses idées et on ressort avec les idées du Chef. Aussi ; il n’est jamais venu à l’idée de personne l’article 37 qui nous considérons résulté de la prise en compte des aspirations du peuple visait à infantiliser le peuple. En effet la remise de cet article n’est autre qu’infantilisation du peuple par certains aspirants à la gouvernance des affaires publiques ; ils oublient que le peuple ne vit pas seulement du pain mais aussi du respect de valeurs morales dites cardinales telles la parole donnée, le serment et l’engagement. Aussi, créer les conditions pour Viser l’article10 de la charte pour organiser le référendum est vrai mais respect son article52 pour préserver l’acquis de la lutte du peuple est mieux.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés