Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Bétéo D. Nebié, chercheur à l’institut des sciences de la société : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob n’est pas le mien »
30 août 2014, 14:23, par
Pouy-biiga
Au 1er Forum social organisé au Burkina Faso, le Club Patrimoine s’était interrogé à la suite des anciens de la trempe de M. Bétéo D. Nébié sur la question fondamentale du "Comment se développer sans se renier ? le Burkina Faso à l’heure de la mondialisation". En effet, cette problématique du développement taraude encore et encore nos esprits et nous cherchons trop souvent des raccourcis qui ne font que nous éloigner davantage du but. D’autres peuples ont, comme nous, connus la colonisation sans pourtant se laisser digérer, aliéner, se dissoudre dans les valeurs d’autrui comme nous le faisons. Tous les peuples sont fières de leurs ancêtres et dont ils ont gardé les religions...tous sauf les Africains. Dans le concert des peuples, dans ce marché mondial où chaque peuple ou groupe de peuples se pavane, vantant et vendant son patrimoine et les valeurs de ses pères, l’Africain lui est un spectateur béat qui n’est là que pour applaudir les autres...et acheter les galettes des mamans des autres, oubliant l’apophtegme plein de sagesse des ancêtres : "big yam n’daada ma samsa"
Au 1er Forum social organisé au Burkina Faso, le Club Patrimoine s’était interrogé à la suite des anciens de la trempe de M. Bétéo D. Nébié sur la question fondamentale du "Comment se développer sans se renier ? le Burkina Faso à l’heure de la mondialisation". En effet, cette problématique du développement taraude encore et encore nos esprits et nous cherchons trop souvent des raccourcis qui ne font que nous éloigner davantage du but. D’autres peuples ont, comme nous, connus la colonisation sans pourtant se laisser digérer, aliéner, se dissoudre dans les valeurs d’autrui comme nous le faisons. Tous les peuples sont fières de leurs ancêtres et dont ils ont gardé les religions...tous sauf les Africains. Dans le concert des peuples, dans ce marché mondial où chaque peuple ou groupe de peuples se pavane, vantant et vendant son patrimoine et les valeurs de ses pères, l’Africain lui est un spectateur béat qui n’est là que pour applaudir les autres...et acheter les galettes des mamans des autres, oubliant l’apophtegme plein de sagesse des ancêtres : "big yam n’daada ma samsa"