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Circulation à Ouaga : L’intolérance, un véritable phénomène de mode

3 juillet 2014, 11:26, par Fatima

Frère automobiliste, je crois que le tord est partagé. j’étais à moto pendant longtemps et je pensais la même chose. J’ai pu acquérir une voiture pas très classe, et je commence à savoir qui du 4 et du 2 roux circule mal.Parlant de 2 roux, il ne faut pas occulter les vélos qui sont aujourd’hui pleins à Ouaga surtout que la plupart de ces derniers ne maîtrisent pas les règles de circulation.Chaque soir vers 19h lorsque je veux quitter la goudron pour la voix rouge qui mène chez moi, malgré le clignotant sans compter le fait que je peut attendre prêt de 5 mns faisant attention aux 2 roux qui continuent malgré que le feu soit au rouge, je me fait insulté accompagné de gesticules par plusieurs 2 roux. Chose que j’ai décidé de ne plus considérer. Il est vrai que certains automobilistes sont bien arrogant, car j’en ai été témoin aussi mais comme beaucoup l’on dit cherchons à être plus tolérant et à moins convoiter autrui qui a une situation meilleure à la notre. il ya des gens qui travaillent beaucoup, honnêtement et en récoltent les fruits. Tandis que d’autres ne veulent pas fournir des efforts pas sont envieux. je suis dans le privé et j’ai essayé avec des employers qui ne veulent pas accepter des conditions auxquelles moi même je me soumet et qui prefèrent abandonner le travail pour peut être revenir demander pardon pour ré-embauche après avoir tourner là ou le salaire était irrégulier. essayer aujourd’hui de récuperer un enfant de la rue ou les femmes en train de mendier au bord des voix pour voir ce que certains vont vous montrer.La police qui est aujourdh’ui aidée par les VADS doit beaucoup se deployer et aussi lutter contre l’insécurité. Aussi l’action sociale dont certains employers détournent les dons pour les stocker dans des magasin et revendre et le ministère de la promotion de la femme doivent se déployer sur le terrain pour éviter que certains parents ne conduisent leurs enfants aux facilités de l’aumône de la rue, exiger l’école pour tous les enfants (MEBA). Personnellement je préfère le travail d’un enfant plutôt que sa mendicité car cela l’habitue à l’argent avec des parents qui ne pourront pas lui en donner par la suite et bonjour le banditisme et la délinquance par la suite surtt qu’il n’a pas appris à travailler. Pour faire du Burkina un havre de paix, chacun de nous doit apporter sa pierre. L’intolérance que nous sommes en train de cultiver ne nous mènera à rien de bon sans oublier nos progénitures. il est facile de basculer dans les hostilités que d’en sortir (cas malheureux de certains de nos pays voisins), sans oublier qu’en cas d’hostilité ceux qui ont les moyens quittent rapidement le pays et ce ne sont que les moins disants qui restent pour tout subir.


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