Ouaga : Grande soirée d’hommage au cardinal Philippe Ouédraogo

Je ne voulais pas me mêler de ce débat, mais en définitif, j’invite Mr Éric à être à l’écoute et plus observateur : Pouvez-vous seulement voir qu’en ce moment et plus que jamais, l’Église du Burkina bouge comme elle ne l’a jamais fait depuis ce jour, où nous avons tous cru à l’appel du Président Compaoré quand il a déclaré « plus jamais ça », depuis la convocation du Collèg des Sages ? Vous voulez que le Cardinal sous prétexte qu’il est humble ou doit être humble monte sur le toit de l’église avec un tam-tam pour clamer : « Bonne gens, n’accepter pas le referendum ….Aux armes les citoyens, formez les bataillons etc. » ? Les hommes d’Église sont des hommes d’écoute. Ils ne se mêlent pas des débats politiques. Mais ils écoutent, soit chez eux quand on leur rend visite, soit chez des particuliers qui veulent bien leur entretenir d’un problème tout en appréciant cette délicatesse de leur visite et recueillir des conseils ou des félicitation. Ils rendent également visite à des milieux à des groupes. Mais en revanche ils ont le devoir (diplomatie oblige) de répondre aussi à un appel et d’apprécier à juste valeurs l’honneur qu’on leur fait. Ce sont des diplomates et non des politicards. Et Dieu seul sait combien ils dénouent ou désarmorcent dans l’écoute et le silence dans les différents milieux, des situations dramatiques ou même figées. Vous ne voyez donc pas que tous azimuts les fidèles-laïc avec leurs guides « avancent au large » en études, en concertations, en conférence et que sais-je encore. Ayons donc dans les yeux un peu, une petit point focal (comme on dit en moré : nif bé bila), pour cibler, discerner, reconnaitre et même agir. Vous verrez que vous aussi vous aurez contribué à rétablir l’ordre au lieu de critiquer. Et comme ils ne jugent personne, ayons l’amabilité à notre tour de ne pas les juger ni les condamner, car c’est peut-être cette attitude aussi qui fait qu’on n’avance pas ou qu’on piétine