Le restaurant « l’Eau vive » : un havre de sérénité au cœur de Ouagadougou

Je crois qu’il faut quitter une certaine mentalité ancienne qui pense toujours que être religieux ou religieuse c’est être dans une Église ou dans une chapelle en prière au point que même voire une religieuse dans un restaurant serait un choc. Les dons de l’Esprit saint sont multiples et les vocations dans l’apostolat diverses. Il y’a des religieuses qui sont dans le domaine de la santé, d’autres dans l’enseignement, d’autres encore qui s’occupent des orphelinats...en quoi donc les religieuses TM ne répondent pas un appel évangélique en gérant un restaurant. La diversité de fonction dans l’Église est une richesse au contraire car toutes les vocations (santé, enseignement, restauration...) se complètent pour annoncer l’Évangile. Elles ne courent pas après l’argent car c’est bien chez les religieux, religieuses que vous pouvez avoir une bonne prestation à des prix abordables. Peut-être que ces religieuses font plus de déficit que de bénéfice mais elles sont là parce qu’elles ont une vision : leur apostolat qui est plutôt d’offrir de l’argent à leur client(bien manger sans payer cher c’est économiser quelque part). Pour la madame qui n’est pas contente essayez de commander un plat à l’eau vive et allez commander le même plat dans un Hôtel de la ville vous verrez toute la simplicité et surtout tout le service qu’elles rendent. Si depuis plus de 50 ans elles tiennent c’est que c’est l’œuvre de Dieu. Merci plutôt aux religieuses travailleuses missionnaires pour leur vaillance et leur contribution discrète au développement du pays. Madame ne pensez pas que ces religieuses sont aliénées ou comme si elles exercent un travail ingrat ! au contraire elles sont au cœur de leur épanouissement missionnaire. Soyez plutôt contente pour leur œuvre et priez pour elles. Un fidèle croyant.