Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Village Kuinima de Bobo : Deux présumées sorcières arrêtées
7 mai 2014, 15:17, par
Le Pince
Au lieu de verser dans la récitation facile et émotionnelle du genre"la sorcellerie est un délire, du n’importe quoi, une croyance préhistorique voire ahistorique... et se demander à quand l’Afrique", il est tout simplement sage d’appeler à une réflexion nationale sur le sujet. C’est ainsi que les sociétés avancent quand elles héritent de faits et de croyances qu’elles n’arrivent pas à expliquer sur le moment. Et nous avons les cerveaux nécessaires (anthropologues, ethnologues, sociologues, philosophes, linguistes, juristes, religieux modernes et traditionnels, métaphysiciens, psychologues, psychanalystes, exorcistes, paranormalistes, écrivains etc.) pour mener un débat rigoureux national sur la question. De ce que l’on sait, la sorcellerie n’est pas l’apanage de l’Afrique ou du noir. Les occidentaux, les asiatiques, les américains ont la leur même si on n’en parle pas souvent. Si la sorcellerie était un conte de fée, dites-moi bonnes gens ce qui justifient les séances d’exorcisme du Père Meinrad Hebga ou plus proche de nous de l’Abbé Blaise Bicaba ?
Dans le cas traité dans cet article qui manque d’investigations et d’analyses (ce n’était pas l’objectif du journaliste, j’en conviens), il est fort probable que ces deux femmes sont tout simplement innocentes. Mais ce fait offre l’occasion de susciter un débat sur un vrai sujet de société.
Par ailleurs dire qu’il n’existe pas de "sorciers-hommes-" dans la pensée de nos sociétés c’est inexact.
Au lieu de verser dans la récitation facile et émotionnelle du genre"la sorcellerie est un délire, du n’importe quoi, une croyance préhistorique voire ahistorique... et se demander à quand l’Afrique", il est tout simplement sage d’appeler à une réflexion nationale sur le sujet. C’est ainsi que les sociétés avancent quand elles héritent de faits et de croyances qu’elles n’arrivent pas à expliquer sur le moment. Et nous avons les cerveaux nécessaires (anthropologues, ethnologues, sociologues, philosophes, linguistes, juristes, religieux modernes et traditionnels, métaphysiciens, psychologues, psychanalystes, exorcistes, paranormalistes, écrivains etc.) pour mener un débat rigoureux national sur la question. De ce que l’on sait, la sorcellerie n’est pas l’apanage de l’Afrique ou du noir. Les occidentaux, les asiatiques, les américains ont la leur même si on n’en parle pas souvent. Si la sorcellerie était un conte de fée, dites-moi bonnes gens ce qui justifient les séances d’exorcisme du Père Meinrad Hebga ou plus proche de nous de l’Abbé Blaise Bicaba ?
Dans le cas traité dans cet article qui manque d’investigations et d’analyses (ce n’était pas l’objectif du journaliste, j’en conviens), il est fort probable que ces deux femmes sont tout simplement innocentes. Mais ce fait offre l’occasion de susciter un débat sur un vrai sujet de société.
Par ailleurs dire qu’il n’existe pas de "sorciers-hommes-" dans la pensée de nos sociétés c’est inexact.