Accueil > ... > Forum 585048

Pourquoi donner de l’argent pour la célébration de la messe ?

3 avril 2014, 08:34, par Sosthene

Dans la récapitulation sacrée des rites de l’Église catholique, la messe est ainsi définie : “Sacrifice qui perpétue le Sacrifice de la Croix ; mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, lequel a dit : ‘Faites ceci en mémoire de moi’ (Luc 22:19) ; banquet sacré au cours duquel, par la communion du corps et du sang du Seigneur, le peuple de Dieu participe aux bienfaits du sacrifice pascal, renouvelle la nouvelle alliance que Dieu a conclue avec l’homme une fois pour toutes grâce au sang du Christ, annonce et goûte par avance dans la foi et l’espérance le banquet eschatologique qui sera servi dans le royaume du Père, proclamant ainsi la mort du Seigneur ‘jusqu’à ce qu’il vienne’.” (Eucharisticum Mysterium du 25 mai 1967). Pour l’Église catholique, la messe est donc la répétition de ce que Jésus Christ a fait lors de la dernière Cène.

Jésus voulait-il que le Mémorial de sa mort soit célébré chaque jour ou chaque semaine ?
D’après un catéchisme, “les devoirs particuliers des chrétiens catholiques” comprennent “la participation à la Messe tous les dimanches et lors des fêtes d’obligation”. (Basic Catechism, Boston, 1980, p. 21.) “En fait, les fidèles sont encouragés à participer à la Messe et à recevoir la communion d’une manière régulière, voire tous les jours.” — The Teaching of Christ — A Catholic Catechism for Adults, édition abrégée (Huntington, 1979), p. 281.
À chaque fois qu’il est question dans les Écritures de “rompre le pain”, faut-il comprendre qu’on commémorait la mort du Christ (Actes 2:42, 46 ; 20:7 ; Ku) ? Dès avant la dernière Cène, Jésus ‘rompait le pain’ pour le distribuer à l’occasion de certains repas (Marc 6:41 ; 8:6). Le pain dont les Juifs disposaient à cette époque ne ressemblait pas à celui que beaucoup de gens connaissent de nos jours. Lorsqu’ils le mangeaient, il était fréquent qu’ils le rompent ou en arrachent un morceau.
Jésus n’a pas indiqué de façon précise combien de fois par an le Mémorial de sa mort devait être célébré. Toutefois, il l’a institué le jour de la Pâque juive, fête que ses disciples ont donc remplacée par le Mémorial de sa mort. Or la Pâque était une fête annuelle qui avait lieu le 14 Nisan. La fête juive des Gâteaux non fermentés, la fête des Semaines (ou Pentecôte), la fête des Huttes (ou fête de la Récolte), et le Jour des Propitiations étaient également des célébrations qui revenaient une fois l’an.

QU’ENSEIGNE LA BIBLE ?
Jésus, le fondateur du christianisme, a déclaré : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:8). Le message de la Bible est si précieux qu’il ne s’achète pas. Il doit être accessible à tous ceux qui veulent le connaître.
Comment les premiers chrétiens couvraient-ils les dépenses liées à leur culte ?
Chacun contribuait « comme il l’[avait] résolu dans son cœur, non pas à regret ou par contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9:7). Par ailleurs, l’apôtre Paul a écrit : « C’est en travaillant nuit et jour, pour n’imposer de fardeau coûteux à personne parmi vous, que nous vous avons prêché la bonne nouvelle » (1 Thessaloniciens 2:9). Paul fabriquait des tentes pour gagner sa vie tout en accomplissant son œuvre missionnaire (Actes 18:2, 3).

La célébration de la Messe soulage-t-elle les âmes qui sont au purgatoire ?

Un catéchisme reconnaît : “Le mot ‘purgatoire’ n’apparaît pas dans la Bible, et la doctrine du purgatoire n’y est pas non plus explicitement enseignée. (...) Les écrits des Pères [de l’Église] parlent beaucoup de l’existence du purgatoire, mais aussi de l’aide que les défunts fidèles peuvent recevoir grâce aux prières des vivants, et plus particulièrement grâce au Sacrifice de la Messe.” — The Teaching of Christ — A Catholic Catechism for Adults, pp. 347, 348.
Quant aux Saintes Écritures, voici ce qu’elles déclarent à propos de la condition des morts : “Les vivants savent au moins qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout.” (Eccl. 9:5, Jé). “L’âme [“la personne”, CT ; “celui”, Jé] qui pèche, c’est elle qui mourra.” (Ézéch. 18:4, Li)


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés