Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Mon cher journaliste, à qui la faute comme le dirait quelqu’un.Mais sachez que les sites aurifères sont différents des gisements ou mines d’or exploités par les sociétés étrangères en général. Les sites aurifères sont anarchiquement et essentiellement exploités par les populations locales. Donc les retombées économiques de cette exploitation vont dans la poche de ces populations. Et ce ne sont pas ces populations qui vont construire des routes. Des textes existent pour l’organisation et l’encadrement des sites aurifères mais les autorités sont submergées et ont abandonné toute tentative dans ce sens (manque criard de personnel et de moyens). Quant aux grands gisements d’or exploités par les sociétés étrangères, là l’activité est encadrée par une loi et la part de l’Etat est garantie. Maintenant c’est l’Etat qui ne joue pas son rôle en finançant des projets au bénéfice des populations des zones concernées. Et comme je l’ai dit souvent, toutes les recettes engrangées par l’Etat de la part des sociétés minières sont connues publiquement grâce à l’adhésion du Burkina à l’ITIE. C’est à la société civile de jouer son rôle en demandant des comptes à l’Etat.
Mon cher journaliste, à qui la faute comme le dirait quelqu’un.Mais sachez que les sites aurifères sont différents des gisements ou mines d’or exploités par les sociétés étrangères en général. Les sites aurifères sont anarchiquement et essentiellement exploités par les populations locales. Donc les retombées économiques de cette exploitation vont dans la poche de ces populations. Et ce ne sont pas ces populations qui vont construire des routes. Des textes existent pour l’organisation et l’encadrement des sites aurifères mais les autorités sont submergées et ont abandonné toute tentative dans ce sens (manque criard de personnel et de moyens). Quant aux grands gisements d’or exploités par les sociétés étrangères, là l’activité est encadrée par une loi et la part de l’Etat est garantie. Maintenant c’est l’Etat qui ne joue pas son rôle en finançant des projets au bénéfice des populations des zones concernées. Et comme je l’ai dit souvent, toutes les recettes engrangées par l’Etat de la part des sociétés minières sont connues publiquement grâce à l’adhésion du Burkina à l’ITIE. C’est à la société civile de jouer son rôle en demandant des comptes à l’Etat.