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UN MILITAIRE ABAT SON EX A OUAGADOUGOU : Encore un autre drame…de trop ?

11 mars 2013, 17:13

Encore un béret rouge qui a sali le corps militaire.
Encore un frère qui a endeuillé une famille ( qui vivait déjà mal son deuil depuis la disparition de la mère) en tuant une sœur avec laquelle il pouvait pourtant bien s’entendre.

Encore un militaire qui a vite agi en confondant sûrement le domicile des Tiendrebéogo au Darfour, à Forobarangan ou à n’importe quel camp de combat.

Encore un citoyen burkinabé qui vient renforcer le doute sur la qualité de la justice du pays et plus particulière ment sur celle des militaires.
Encore une créature qui n’a pas respecté un précepte divin, en ôtant u ne vie qu’il ne pourra et ne saura à jamais remettre.

Que se passe-t-il avec nos frères militaires ? C’est en croire qu’ils sont devenus du jour au lendemain nos pires ennemis. Serait-ce cela qui conduit à la quiétude et à la paix sociale tant recherchées ? J’en doute fort.
Sans fausse modestie, je ne pense pas que de tels comportements de personnes censées assurer la sécurité nationale s’adonnent à de tels actes ignobles.

Que faire quand les censeurs (les militaires qui ont en charge la sécurité du pays) se livrent à des actes d’insécurité ? Du coup je me pose la question de savoir si les militaires agissent avant de réfléchir. Au pif je suis tenté par répondre par l’affirmatif. c’est bien dommage.

Souhaitons que le présumé coupable sera réellement jugé et sanctionné. Là encore le doute me revient car on sait ce qui se passe à la MACA surtout quand il s’agit de militaire de la catégorie du caporal Lompo.

Cela prouve une fois encore que le militaire et le civil sont dans deux mondes différents tout en étant dans le même pays. Déjà que les émeutes de 2011 avaient tracé une ligne de démarcation, je me demande comment sera la suite. Nos frères militaires sont-ils subitement devenus des excités fébriles ? Je n’ose pas y penser mais avec de tels comportements, je penche plus pour l’affirmative.
Je crains fort qu’à cette allure, il ne se naisse une phobie du militaire ; si ce n’est déjà chose faite.


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