L’ADF/RDA out, le come-back de Assimi Kouanda et… Alain Zoubga : quelques traits saillants du gouvernement Tiao III

Moi j’ai une autre vision des relations AF/RDA-CDP. J’aimerai vraiment avoir tord, pour le bonheur de la démocratie au Faso. En fait le mariage tient. Tout le monde sais que l’ADF/RDA a seulement 1 siège de moins que l’UPC à l’assemblée nationale. Si par un jeu politique quelconque entre le CDP et l’ADF/RDA, cette dernière gagnait 2 députés supplémentaires ou que l’UPC en perde 1 ou 2 (le retournement de veste est un sport bien apprecié des politiques burkinabé), alors l’ADR/RDA prendrait la tête comme chef de file de l’opposition, puisque ce parti n’étant plus au gouvernement peut se considérer comme ne faisant pas partie de la mouvance présidentielle et donc parti d’opposition. Le jeu de mots est une hobby favorite des politiques au Faso. Dans ce cas de le couple CDP et ADF/RDA se retrouverait dans une situation où il commande tout (majorité et opposition). Cette stratégie semble tordue, mais possible avec les politiques burkinabé. Vivement que j’ai tord !