Bac C au Lycée Ouezzin Coulibaly : Avec un taux de 100%, les bacheliers plaident pour des bourses

J’ai lu avec beaucoup d’attention l’écrit et la réaction des internautes. Le problème des séries C est plus sérieux que de problème de bourses. Je pleure mon pays. J’ai fréquenter dans un lycée d’un pays de la sous région et tenez vous bien que le nombre de classe de terminal C de lycée est supérieur au nombre de classe de terminal C de tout le Burkina. Chaque année le nombre de classe de Terminal C était en constante augmentation par rapport aux autres séries.
Le développement technologique est le moteur de toute croissance et développement économique. Rappelez vous de la révolution industrielle en Europe, le miracle asiatique. Tout ça est le fruit du développement technologique. Je n’ai pas la prétention de dénigrer les autres séries. Toutes les séries doivent concourire à ce progrès technologiques, mais l’apport des ingénieurs est sans équivoque.
A mon sens quelqu’un qui fait une série C ou E doit impérativement intégrer une école d’Ingénieur et non l’université. A mon avis, c’est une sous utilisation et un gaspillage des ressoures que quelqu’un qui a fait une série C ou E viennent encore dans la généralité à l’Université. A défaut de leur donner des bourses pour se former dans les grandes écoles Françaises, Il faudra construire des Ecoles d’ingénierie à l’instar de l’Institut National Polytechnique de Yamoussoukro pour accueillir ces espèces rares en voie de disparition au Burkina Faso. Je vous renvoie au livre de Mouramane FOFANA "Rêver le progrès" qui est de la première promotion terminal C du Lycée Scientifique de Yamoussoukro qu’un journaliste français avait qualifié d’un "Campus américains au coeur de la savane Africaine". Et tenez vous que le coût de construction à l’époque était équivalent au budget de beaucoup de pays de la sous région.
Le progrès n’est pas le fruit du hasard.