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Fabrication d’attiéké à Ouagadougou : l’association Tibissi tient à la qualité et à l’hygiène

12 juillet 2012, 09:47, par PATINDE

Je suis déçu de cette récupération faite par ce Groupe de femmes qui ne sont jamais allées à la cuisine au charbon, ni sur dans un Atelier de transformation de manioc et encore moins, dans un champ de manioc. Avec à sa tête Mme la Ministre de la Promotion de la Femme (Dame SANGARE) managé par une ex-Secrétaire de Direction à la Retraite qui ne sait plus que faire de son temps, ce fameux groupe est en train de récupérer cette activité en raison de la prise de conscience de l’Etat sur l’aubaine, sinon, de l’opportunité alimentaire qu’offre ce produit au Burkinabé, qui l’a amené à retenir dans son Budget 2012, une importante somme d’argent (plusieurs milliards je crois)pour la plus grande vulgarisation de cette culture qu’est le manioc et sa transformation en aliments.

Ce Groupe de femmes dites "intellectuelles" pensent pouvoir s’accaparer de cette somme pour des fins personnelles. Mais c’est oublier que ce budget ne le sera pas laissé entre leurs mains, même si leur Présidente discrète est une COMPAORE. Rappelons-nous du cas de cette opératrice alimentaire qui s’est faite arrachée son projet de "Foire d’Exposition alimentaire" par cette Dame qui dit par la suite "être soeur de la victime".

C’est oublier l’histoire de l’entrée du manioc dans les habitudes alimentaires des burkinabé, jadis méconnues. C’est d’un groupe de "braves femmes" qui jadis rejetées dans leur pays d’accueil (RCI) et négligées à l’époque par la Classe politique d’alors (dont certainement faisaient parties certaines femmes de la nouvelle Association TIBISSI) que, pour survivre dignement leur statut de femmes, elles ont introduite cette activité dans ce pays. Si l’on se rappelle, certains Médias en ont fait écho en son temps (SIDWAYA, OBSERVATEUR PAALGA, Radio Salankoloto, Savanne FM etc., et j’en passe).

Pendant une dizaine d’années, ces femmes se sont battues. Elles ont rencontré dans le temps des oreilles attentives de l’Etat, de la Recherche et de Partenaires au développement qui ont fini par comprendre l’intérêt positif de cette activité, leur activité en faveur de la population burkinabé pour envisager les soutenir à travers des formations par eux financés, des recherches par eux financés et enfin par une décision salutaire de financer la vulgarisation de la chose sur toute l’étendue du territoire.

Aujourd’hui, c’est un Groupe d’opportunistes avérées qui, mettant à profit l’analphabétisme de ces braves femmes pour leur ravir le chose qu’elle ont su courageusement réussi à mettre en place ? Je trouve cela injuste et injustifiable.

Encore un comportement qui vient jeter de la poussière noire sur le Régime en place alors qu’en faite, les premiers responsables n’en savent rien, ou n’ont que de fausses données à eux fournies par ces "femmes opportunistes.

CE N’EST PAS JUSTE
PATINDE


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