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Bobo-Dioulasso : Une enquête de gendarmerie tourne au drame

5 mars 2012, 01:07, par KOHOLE

Bobo-Dioulasso : Une enquête de gendarmerie tourne au drame
samedi 3 mars 2012

En tant que citoyen lamda, loin d’etre un agent des forces de securite, je voudais solliciter l’indulgence des marcheurs et aussi le droit de reconnaissances des efforts menees par nos vaillants gendarmes et policiers contre le bandistisme.

Sans vouloir me muer en avocat du diable, je voudrais tout de même solliciter aux marcheurs d’être un peu plus tolérants face a cette situation qui se classe dans le registre des erreurs de profession au regard du climat actuel de banditisme qui sévit dans le pays depuis un certain temps. Même si parmi les marcheurs, aucun ne semble avoir été victime de braquage, aucun parmi eux ne doit avoir une mémoire courte.

Juste quelques faits en rappel : 3 février 2012 : Les hommes du commissaire central de police de la ville de Ouagadougou, Wennélebsida Jean Alexandre Darga, ont mis la main sur la bande de Saïdou Zongo qui perturbait la quiétude des populations sur la nationale N° 1,

Dimanche 24 juillet 2011, sur l’axe Ouagadougou-Pô : braquage de plusieurs véhicules. Bilan : 1 mort, 7 blessés graves, une somme de 1 579 000 C CFA et des objets de valeur emportés par des bandits lourdement armés. Ils disparaissent dans la brousse

Jeudi 26 août 2010 : un car de la compagnie de transport en commun, CTS, en provenance de Cotonou en République du Bénin, avec pour destination finale, Ouagadougou, a été l’objet d’attaque à mains armée ; L’assistant de police, Wind Nonga Augustin Valmedé a été tué, onze blessés, dont deux dans un état critique, (Personne n’a marche contre l’acte criminel).

Vendredi 9 décembre 2011, Quatre braqueurs non encagoulés ont attaqué en plein jour, le un guichet Western Union de la Chaîne Pacifique situé sur la circulaire à Ouagadougou non loin du SIAO. Plus de 2 millions FCFA ont été emportés.

L’assistant de police, Wend-Nonga Augustin Valmédé est tombé les armes à la main, le jeudi 26 août dernier, sous les balles assassines de braqueurs qui attaquaient un car de transport entre Pama et Fada. ( Personne n’a marche non plus),

Etc……..

La liste est longue.

Comment peut-on arrêter cette folie incendiaire populaire ? Ce n’est pas en tous cas en jouant a la politique de l’autruche face a ces genres de marches destructives, mais plutôt en les réglementant. La chasse aux sorcières doit s’orienter, non seulement du cote des gouvernants et des forces sécurité fautives, mais aussi du cote des marcheurs fautifs pour qu’émerge l’Etat de droit.

Tenez par exemple, le soulèvement populaire le 24 février 2011 suite a la mort du jeune collégien, Justin Zongo, à Koudougou a occasionne six (6) autres morts, de très nombreux blessés, plusieurs personnes arrêtées et d’importants dégâts matériels ; des locaux administratifs et véhicules incendiés et une paralysie des activités administratives et économiques dans la ville de Koudougou.

A qui bénéficient ses genres de vindics populaires ? A personne, ni aux marcheurs qui sont d’ailleurs les plus grands perdants, ni au pouvoir car ils sont discrédités, ni a l’opposition car tôt ou tard ils hériteront des conséquences de tout ce qui se passe aujourd’hui.

L’Etat doit prendre ses responsabilite. Sanctionner tout fauteur de trouble qu’il d’un cote ou de l’autre : le droit doit triompher de l’anarchie.

Que le droit triomphe au Faso.


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