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MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE NEONATALE : "Appelez ma gynécologue", a dit Alima avant de sombrer dans le coma

15 septembre 2011, 19:55

Bonjour,
Je pense que c’est douloureux de parler d’un problème après perte de vie humaine. Néanmoins, j’y apporte ma contribution. Je pense qu’il faut une mise au point indispensable.
Cet article expose certains médecins et présentent d’autres en sauveurs car il donne des pistes qui peuvent permettre d’identifier les acteurs. A mon avis les journalistes pouvaient approcher toutes les parties pour plus d’équité et de professionnalisme.
Il faut que les journalistes essaient de connaître la politique du pays en ce qui concerne la lutte contre la mortalité materno-infantile. Faire une comparaison avec ce qui est fait dans des pays de la sous région. Cela peut éclairer l’opinion.
Les médecins Burkinabè sont des "ouvriers". D’abord il peut travailler un an et voire plus sans salaire. Deux deux, les specialistes et les géneralistes touchent les même cent quarente sept mille francs. Moins qu’un infirmier dans la plus part dès cas.
Il n’y a rien à l’hôpital pour travailler.
Quand ils grèvent pour qu’on améliore les conditions de travail on dit qu’ils font la politique.
Les médecins et tous les citoyens Burkinabè subissent les même sort dans les services de santé du Faso.
Chers compatriotes, n’est-il pas temps de refuser de mourir dans des conditions inhumaines à Yalgado et ailleurs.
C’est de cela qu’il s’agit. Il y’a une culture d’autodestruction qui veut prendre le dessus.
Je pense qu’il est condamnable et même criminel de brûler un lieu qui abrite des malades.
Les Burkinabè doivent aller à l’essentiel. Sinon ce pays va disparaître.
Eviter de s’accuser mutuellement et de régler soi même les problèmes d’une nation.
Joignez-vous aux luttes salvatrices comme on le voit ailleurs en Afrique du Nord.
La lutte c’est de changer ce système qui fait qu’aucune institution, aucun service, aucune entreprise au Burkina ne marche, convenablement.
Nulle part dans le monde on s’en prend aux travailleurs sans demander des compte aux dirigeants.
Où est ce peuple quand on refuse de soigner gratuitement ses mères, filles, grand mères, fils, petits fils, jeunes et vieux ? Au Mali à côté la césarienne est gratuite. Le traitement du SIDA est gratuit. Au Burkina Faso on vaccine les autorités et leurs familles avec des vaccins spéciaux : conter la meningite W alors que le reste de population est vacciné avec les vaccins antimeningites Aet C ;
Vous savez tous que c’est la meningite W qui tue.
Arrêter cette manière de faire et de réfléchir.
Ayez le courage de demander le vrai changement.
Sinon on risque de se détruire.
Pourquoi on n’a pas sanctionner les premiers responsables de la santé quand l’hôpital de Bobo ne pouvait plus ou ne peut plus faire de césarienne.
On se permet de brûler des malades et on enferme des travailleurs.
Il faut aller à l’essentiel !!!
Le cas traité de ce article montre que même des spécialistes animés de la plus noble des volontés ne peuvent rien faire dans un système pareil.
Ayez le courage de dire que notre système est défaillant.
Si on n’a pas le courage de demander des comptes aux premiers responsables du pays : ministre, sg, president, directeurs. Il faut libérer les travailleurs.
Si non vous ne verrez plus personnes aller se mettre dans la merde.
Attention ! Le système veut nous détourner de l’essentiel !
Je m’incline devant toutes les victimes du système.
Le pays a de sérieux problèmes de gouvernance. Ensemble on peut résoudre ce problème.
merci !!


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