Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Point de presse du gouvernement : Des ressources privées pour des infrastructures publiques
22 juillet 2011, 11:58, par
action
Je crois qu’il faut beaucoup faire attention quant à la question de la pression fiscale. Ce paramètre tient compte de la population. Alors, lorsqu’on est dans un pays comme le burkina faso, où plus de 80% de la population est dans le secteur rural et ou informel et où une bonne partie des grandes entreprises bénéficient d’exonération,On voit bien que moins de 10% dans la réalité sont soumis à l’impôt. Dans un tel contexte la pression est réellement forte car elle ne repose que sur quelques individus et dans cette catégorie, on retrouve surtout les PME/PMI. Dans les autres pays de l’UEMOA la base de l’assiette fiscale est plus large et l’impôt touche le maximum de gens par conséquent la pression devient moindre sur les individus et les petites entreprises. Je crois que les fiscalistes doivent faire davantage d’effort pour s’inspirer surtout de l’expérience ghanéenne pour permettre au citoyen de payer ses impôts mais dans des proportions supportables. On a coutume de dire que trop d’impôts tue l’impôt. Je suis urbaniste et pas fiscaliste et j’espère que des spécialistes sauront mieux étayer ce que je dis ici.
Je crois qu’il faut beaucoup faire attention quant à la question de la pression fiscale. Ce paramètre tient compte de la population. Alors, lorsqu’on est dans un pays comme le burkina faso, où plus de 80% de la population est dans le secteur rural et ou informel et où une bonne partie des grandes entreprises bénéficient d’exonération,On voit bien que moins de 10% dans la réalité sont soumis à l’impôt. Dans un tel contexte la pression est réellement forte car elle ne repose que sur quelques individus et dans cette catégorie, on retrouve surtout les PME/PMI. Dans les autres pays de l’UEMOA la base de l’assiette fiscale est plus large et l’impôt touche le maximum de gens par conséquent la pression devient moindre sur les individus et les petites entreprises. Je crois que les fiscalistes doivent faire davantage d’effort pour s’inspirer surtout de l’expérience ghanéenne pour permettre au citoyen de payer ses impôts mais dans des proportions supportables. On a coutume de dire que trop d’impôts tue l’impôt. Je suis urbaniste et pas fiscaliste et j’espère que des spécialistes sauront mieux étayer ce que je dis ici.