Circulation routière à Ouagadougou : Incivisme et pagaille des usagers

Il faut dire que le plus souvent les policiers abusent au niveau du feu. Ils prennent bcp de gens à l’orange. Et Dés que le courant se coupe ,ils disparaissent. Pourtant à Niamey aux heures de pointe, les policiers prennent eux même le relais des feux pour une gestion plus optimisée des passages.
Mais rien ne me choque quelorsque je vois les deux roues laisser les pistes cyclables obligatoires pour se meler aux voitures et la police regardent sans broncher.
Il faut également convenir avec les journalistes qu’il y a de l’incivisme. C’est à l’image ce ce qui se passe dans le Pays. les policiers veulent souvent bien faire les choses , mais comme tout se règle par téléphone au Faso, ils ont peurs de se voir muter en plein soleil à falangoutout ou autre. Regardez , à Bobo , les usagers respectent mieux les panneaux stop que les gens ne respectent les feux à Ouaga ( la police sevit plus là bas qu’Ouaga).
Si mon code est bon , la vitesse max en agglomération est de 50k/h. malheureusement les voitures et autres poids lourds (sans freins et sans feux) roulent au dessus de 70km/h.
je peux comprendre qu’il roulent la journée sans feux. Mais la nuit c’est quand même exagéré.
Enfin , il faut dire qu’il y a de l’intolerance au niveaux des usagers. Il y a des endroits où malgré votre priorité (votre feu est vert par exemple) il faut négocier avec précaution votre passage. Et sur le boulevard de la révolution qui passe devant l’ASECNA pour déboucher sur Bassawarga , aux heures de pointes (12h et 18h) , la plupart des automobilistes ne veulent pas faire la queue. Il descendent au bas côté de la chaussée pour essayer de forcer le passage quitte à cogner les piétons , les cycliste et cyclomoteurs et les vendeurs ambulants. Ils contribuent à la dégradation de la chaussée. C’est vraiment là, un mépris du code de la route que les automobilistes ne peuvent ignorés à moins qui soient passés par la courte échelle pour obtenir leur permis de conduire.