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Burkina : L’arabe, langue oubliée de la réforme constitutionnelle ?

25 avril, 09:18, par BJOC

"Et sur le plan religieux, les 80 à 85% de musulmans -suivant les régions- qui considèrent cette langue comme la « langue sacrée du coran » ne vont-ils pas prendre cette attitude comme une mesure de glottophobie envers leur langue et partant, envers leur religion ?"
"De même, l’histoire du rapport conflictuel entre l’arabe et le français dans notre espace rappelle des souvenirs douloureux d’intellectuels arabophones taxés de « lettrés fanatiques », déportés, voire fusillés ou même décapités . Si l’administration moderne francophone prend cette décision, il va sans dire que l’on ne peut pas empêcher les arabophones de penser à « une poursuite des opérations », pour paraphraser une certaine presse."
Après lecture de ces phrases, je n’ai pas continué ma lecture.

Je trouve ces phrases incitatrices à une révolte(discorde) un tant soit peu. Je ne vois aucun rapport entre cette décision et la religion.
Si la langue arabe doit être une langue de travail, instituez des institutions arabes fortes qui seraient incontournables, ainsi cette langue s’imposerait naturellement en langue de travail. Parlant de religions musulmanes, avez vous des statistiques de personnes qui comprennent l’arabe ? des personnes qui savent lire écrire et parler couramment l’arabe ? ce sont des éléments sur lesquels vous devez vous appuyer pour demander à l’Etat de considérer cette langue de façon officielle.

Bien à vous.
BJOC

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