Burkina/ Journée des coutumes et des traditions : « Il faut profiter de cette date pour faire des rituels de pacification et de purification », propose Me Titinga Pacéré
13 mars, 03:03, par
Sidpassata Veritas
Mon avis sur cette question de journée des traditions et coutumes est qu’on devrait se limiter à en faire une journée de promotion culturelle en référence aux traditions et coutumes non cultuelles ancestrales, sans les pratiques religieuses par respect du caractère laïc du promoteur de cette journée d’essai qu’est État burkinabè.
Par ailleurs, l’Etat ferait oeuvre utile en soutenant les autorités coutumières et traditionnelles à mettre par écrit leurs coutumiers respectifs qui seraient ensuite reconnus pour servir même d’instruments de gestion de l’ordre public à l’occasion des successions contestées conduisant parfois au bicephalisme et a des affrontements devant lesquels l’autorité de l’ Etat reste démunie en l’absence de toute norme légale pour trancher ces genre de litiges.
Une chose à éviter est de brandir des repaires, des notions ou références identitaires qui divisent et opposent des groupes sociaux ou des communautés diverses de la populations qui, jusque-là, vivaient en parfaite symbiose de nos identités plurielles que nous devons assumer.
Mon avis sur cette question de journée des traditions et coutumes est qu’on devrait se limiter à en faire une journée de promotion culturelle en référence aux traditions et coutumes non cultuelles ancestrales, sans les pratiques religieuses par respect du caractère laïc du promoteur de cette journée d’essai qu’est État burkinabè.
Par ailleurs, l’Etat ferait oeuvre utile en soutenant les autorités coutumières et traditionnelles à mettre par écrit leurs coutumiers respectifs qui seraient ensuite reconnus pour servir même d’instruments de gestion de l’ordre public à l’occasion des successions contestées conduisant parfois au bicephalisme et a des affrontements devant lesquels l’autorité de l’ Etat reste démunie en l’absence de toute norme légale pour trancher ces genre de litiges.
Une chose à éviter est de brandir des repaires, des notions ou références identitaires qui divisent et opposent des groupes sociaux ou des communautés diverses de la populations qui, jusque-là, vivaient en parfaite symbiose de nos identités plurielles que nous devons assumer.