Retrait de l’AES de la CEDEAO : « Les raisons avancées ne constituent que de la poudre aux yeux » (rapport de la CEDEAO)
11 février, 13:52, par
Wendkuuni
Ce rapport de la CEDEAO est juste un déni de réalité. Il faut avoir le courage de s’assumer. Je prends seulement l’exemple des sanctions contre le Niger, surtout fermeture des frontières avec son lot de conséquences, la privation des produits de première nécessité pour le peuple nigérien. Les textes de la CEDEAO prévoient évidemment des sanctions, mais celles prises contre le Niger sont subjectives et relèvent de la passion des dirigeants. En effet, dire que La Conférence peut décider d’appliquer d’autres formes de sanctions à l’encontre des auteurs de
changement anticonstitutionnel de gouvernement, y compris des sanctions économiques ne signifie pas nécessairement aux sanctions imposées au Niger. Et donc, ces sanctions n’ont pas de bases légales.
Dans ce rapport, la CEDEAO devrait reconnaître qu’elle s’est méprise. Mais dire que les Etats de l’AES ne veulent pas respecter leurs engagements, est irréprochable. Ces Etats n’ont pas quitté juste après le putsch.
Ce rapport de la CEDEAO est juste un déni de réalité. Il faut avoir le courage de s’assumer. Je prends seulement l’exemple des sanctions contre le Niger, surtout fermeture des frontières avec son lot de conséquences, la privation des produits de première nécessité pour le peuple nigérien. Les textes de la CEDEAO prévoient évidemment des sanctions, mais celles prises contre le Niger sont subjectives et relèvent de la passion des dirigeants. En effet, dire que La Conférence peut décider d’appliquer d’autres formes de sanctions à l’encontre des auteurs de
changement anticonstitutionnel de gouvernement, y compris des sanctions économiques ne signifie pas nécessairement aux sanctions imposées au Niger. Et donc, ces sanctions n’ont pas de bases légales.
Dans ce rapport, la CEDEAO devrait reconnaître qu’elle s’est méprise. Mais dire que les Etats de l’AES ne veulent pas respecter leurs engagements, est irréprochable. Ces Etats n’ont pas quitté juste après le putsch.