Retrait de la CEDEAO : Le Burkina Faso envoie une « notification formelle »
29 janvier, 23:26, par
Joël
Ce n’est pas la première fois et ce ne serait pas la dernière fois qu’un pays quitte une organisation régionale. La Mauritanie avait quitté la CEDEAO et l’Angleterre l’Union Européenne. L’objectif d’une intégration régionale reste avant tout le bien être des populations des Etats impliqués. Il se fait que dans le cas le la CEDEAO, ce n’est plus le cas. Les premières conséquences : les sanctions deviennent caduques ; les accords deslibertés de circulation (personnes, biens services et capitaux) ne sont plus d’actualité. D’ailleurs cela ne change rien à la situation, car il a toujours existé entre les pays de la CEDEAO des taxes non tarifaire. En outre, les produits pour lesquels les États participatifs à la CEDEAO ont un avantage comparatif vont disparaitre. Autrement dit, à court ou moyen termes le mouton malien deviendra plus cher pour le consommateur malien, sénégalais... il en sera de même pour l’oignon du Niger et les tomates et haricots verts du Burkina pour les Etats de la CEDEAO. Par contre, il est difficile de se prononcer sur le renchérissement des produits importés passants par les ports étant donné qu’il s’agit du domaine commercial tout dépendra des accords de négociation.
Ce n’est pas la première fois et ce ne serait pas la dernière fois qu’un pays quitte une organisation régionale. La Mauritanie avait quitté la CEDEAO et l’Angleterre l’Union Européenne. L’objectif d’une intégration régionale reste avant tout le bien être des populations des Etats impliqués. Il se fait que dans le cas le la CEDEAO, ce n’est plus le cas. Les premières conséquences : les sanctions deviennent caduques ; les accords deslibertés de circulation (personnes, biens services et capitaux) ne sont plus d’actualité. D’ailleurs cela ne change rien à la situation, car il a toujours existé entre les pays de la CEDEAO des taxes non tarifaire. En outre, les produits pour lesquels les États participatifs à la CEDEAO ont un avantage comparatif vont disparaitre. Autrement dit, à court ou moyen termes le mouton malien deviendra plus cher pour le consommateur malien, sénégalais... il en sera de même pour l’oignon du Niger et les tomates et haricots verts du Burkina pour les Etats de la CEDEAO. Par contre, il est difficile de se prononcer sur le renchérissement des produits importés passants par les ports étant donné qu’il s’agit du domaine commercial tout dépendra des accords de négociation.