Accord pour la paix : Le Mali accuse, l’Algérie montre patte blanche
27 janvier, 10:41, par
kwiliga
Vendredi, le ministère algérien des affaires étrangères a contesté ces explications qui « ne correspondent absolument ni de près ni de loin à la vérité ou à la réalité ». « Il n’a échappé à personne que les autorités de transition préparaient cette décision depuis bien longtemps », a souligné la diplomatie algérienne, tout en exprimant sa « profonde préoccupation » face à cette décision de Bamako, d’une « gravité particulière pour le Mali lui-même et pour toute la région ».
Les anciens rebelles du Nord ne sont pas non plus surpris. « Depuis l’arrivée au pouvoir de la junte [suite au coup d’Etat de mai 2021], il est clair que les colonels n’avaient aucune intention de maintenir l’accord d’Alger. Tous les ingrédients de la rupture étaient là. Maintenant, c’est fini. On va continuer la guerre qui nous est imposée »
Après avoir poussé les soldats français vers la porte de sortie fin 2022, puis la Minusma un an plus tard, les autorités de transition se sont attaquées au dernier avatar incarnant le poids de la communauté internationale au Mali, à savoir l’accord de paix d’Alger, poursuit la même source. Car derrière l’Algérie, la France, les Etats-Unis et l’Union européenne soutenaient cet accord, jamais réellement accepté ni mis en œuvre par Bamako.
Hum, l’AES, avec les russes et les iraniens... contre le reste du monde...?
Honni soit qui Mali pense !
Vendredi, le ministère algérien des affaires étrangères a contesté ces explications qui « ne correspondent absolument ni de près ni de loin à la vérité ou à la réalité ». « Il n’a échappé à personne que les autorités de transition préparaient cette décision depuis bien longtemps », a souligné la diplomatie algérienne, tout en exprimant sa « profonde préoccupation » face à cette décision de Bamako, d’une « gravité particulière pour le Mali lui-même et pour toute la région ».
Les anciens rebelles du Nord ne sont pas non plus surpris. « Depuis l’arrivée au pouvoir de la junte [suite au coup d’Etat de mai 2021], il est clair que les colonels n’avaient aucune intention de maintenir l’accord d’Alger. Tous les ingrédients de la rupture étaient là. Maintenant, c’est fini. On va continuer la guerre qui nous est imposée »
Après avoir poussé les soldats français vers la porte de sortie fin 2022, puis la Minusma un an plus tard, les autorités de transition se sont attaquées au dernier avatar incarnant le poids de la communauté internationale au Mali, à savoir l’accord de paix d’Alger, poursuit la même source. Car derrière l’Algérie, la France, les Etats-Unis et l’Union européenne soutenaient cet accord, jamais réellement accepté ni mis en œuvre par Bamako.
Hum, l’AES, avec les russes et les iraniens... contre le reste du monde...?
Honni soit qui Mali pense !