Coopération Burkina-Russie : Le Kremlin fait don de 25 000 tonnes de blé à Ouagadougou

Merci madame pour votre vue éclairée.
En effet, au delà de tout ce que nous critiquons , vous avez soulevé des points extrêmements importants, notament celui des habitudes alimentaires.
L’expérience personelle me laisse relever le danger de tels influences irréfléchies des habitudes alimentaires, un phénomène dont le Burkina souffre silencieusement aujourd’hui, parce que nombreux sont les villageois qui sans que je ne puisse me l’expliquer ont subitement abandonné la culture du mil pour celle du mais. Seulement , ils ne se sont pas demandé pourquoi ils sont nés trouvér leur grand parents dans le mil pendant que le mais se cultivait juste autour de la concession et ne servait qu’au grignottage et quelques pétits plaisirs.
Les grands parents n’étant pas bêtes avaient eu l’intélligence de comprendre que le mais nécessite beaucoup plus d’eau et des sols beaucoup plus riches, ce qui n’est pas le cas avec le mil. De ma mémoire, mon grand père n’a jamais utilisé un seul grain d’engrais sur ses champs, ce qui ne lui empêchait pourtant pas de faire de bonne recolte , et surtout de ne jamais tendre la main à qui que ce soit pour nourrir sa famille. Il ne mangeait certes pas du caviar, mais le caviar ne faisait pas non plus partie de ses habitudes alimentaires.
Bref, mes pauvres cousins du village dans leur histoire de mais se retrouvent chaque annee confrontés à un besoin en engrais qui dépasse leurs capacités financières. Le vendeur d’engrais se frotte es mains, au détriment de mes pauvres cousins. Je tente depuis de les convaincre de revenir au mil et espére qu’ils tirereont eux-,mêmes les bonnes conclusions pour l’avenir.

Passakziri