Burkina : L’Union européenne appelle les autorités à faire la lumière sur les circonstances de la tuerie de Zaongo

Bonjour Lamoussaa,
Ne vous y trompez pas, je reconnais volontiers les immenses efforts réalisés par nos forces combattantes sur divers fronts et, depuis Koudougou où je réside, constate comme vous une amélioration de la situation sécuritaire de certaines communes environnantes.
Néanmoins, la situation est extrêmement précaire, instable et les progrès ne se font qu’avec une grande lenteur.
Bien incapable de savoir à quelle partie combattante imputer ces nombreuses difficultés, aux deux peut-être (manque de stratégie et de coordination de nos forces, nombre et capacités des éléments terroristes, qualité du renseignement,...), je me borne à constater que le combat sera long et difficile et qu’il faudrait peut-être s’en convaincre et arrêter de se frapper virilement le torse.
Concernant le problème qui nous occupe ici, je préfèrerais, comme le préconise l’internaute X, que l’on nous mette devant une vérité que chacun de nous se devrait d’assumer, plutôt que de nous tenir désinformé, ce qui ne sert qu’à semer davantage de confusion, de suspicion et de division au sein du peuple.
Si nos dirigeants avaient le courage de s’assumer, nous expliquant que, pour combattre le terrorisme, il faut terroriser, que parfois, nos combattants harassés, excédés, ayant perdus des frères, en viennent à commettre des exactions... je n’en serais pas fier, mais je pourrais m’expliquer ces choses. Pas les comprendre, mais au moins les expliquer.
Mais nous laisser dans le noir le plus total, ne sert qu’à ouvrir la voie aux interprétations les plus malsaines et confirme s’il était besoin les aspects fascisants de notre dictature.
Quant à "la multi polarisation en cours dans le monde", ben, comme vous le dites, elle est en cours et c’est à nos dirigeants d’agir avec prudence et pragmatisme, pour nous éviter de passer d’un impérialisme à un autre, ce qui n’est actuellement pas le cas.